P�riscoop : BAZOOKA
Les dessous de cartes
PAR MOHAMED BOUHAMIDI
mbouhamidi2001@yahoo.fr


Entre les orages palestiniens, le cyclone libanais et le triangle des Bermudes de notre actualit� nationale, R�douane Osmane vient de nous gratifier d�un air frais et vivifiant. Il a publi�, hier, sur les pages d� El Watan, un texte sur les r�formes qui viennent de frapper l�enseignement technique. Lisez et m�me relisez ! Ce texte vaut plus que le coup d��il. Je ne vous le r�sume pas mais je commente le contexte. En un mot comme en cent, le pouvoir d�p�ce l�enseignement technique apr�s l�avoir d�valoris�.
Rappelons aux plus anciens et informons les plus jeunes que l�enseignement technique �tait un enseignement d��lite. Il fallait �tre fort en maths et en physique pour y acc�der et cet enseignement technique pr�parait les jeunes � la ma�trise des techniques et des technologies. Il les pr�parait � tenir les m�tiers interm�diaires et les postes de ma�trise dans les processus de fabrication et d�usinage industriels. Dire aujourd�hui que ces lyc�es forment de futurs ch�meurs, c�est avouer que nous avons abandonn� toute ambition industrielle et toute ambition de d�veloppement s�rieuses. Les lyc�es techniques, pas plus que les universit�s, ne forment des ch�meurs. Le ch�mage g�n�ralis� pour les jeunes, dipl�m�s ou non, vient des politiques mises en �uvre par le pouvoir. L�essence de ces politiques est de renoncer au r�le de l�Etat dans l��mergence d�une industrie nationale et sa concentration sur les travaux d�infrastructures utiles � la circulation des marchandises que nous vendent les multinationales. Eh, oui ! Il leur faut bien de bonnes conditions de commercialisation et de circulation des marchandises. Pour la circulation des personnes, il reste � nos jeunes l�option �harraga�. Comment des options lourdes d�abandon des int�r�ts strat�giques du pays se traduisent dans les politiques d��ducation ? Comment empruntent-elles les chemins discrets des groupes et des commissions qui ne sont responsables devant personne et qui �chappent, parce que ce sont des commissions �d�experts �, au contr�le d�mocratique des �lus et au d�bat public avec les parents et les enseignants. Le texte de Osmane nous donne un �clairage intelligent et pertinent. A m�diter sans mod�ration. M. B.

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