Actualit�s : GRIPPE AVIAIRE
L'�tat d'alerte r�activ�


Par malheur, notre pays est situ� � mi-chemin, pour les volatiles migratoires, de deux grands foyers de l��pid�mie de la grippe aviaire, � savoir l�Afrique sub-saharienne, les pays nordiques et les contr�es de l�ouest de l�Asie.
Pour l�Alg�rie, qui n�est pas, selon les experts, la grande r�gion de transit saisonnier des volatiles sauvages, poss�de n�anmoins trois zones humides pouvant �tre des �tapes pour les oiseaux partant vers l�Afrique en ce d�but des grands froids, notamment la zone des mar�cages d�El-Kala � l�extr�me est du pays, le lac de R�gha�a au centre et la Sekhra de Mostaganem. Avec les chutes des temp�ratures dans l�h�misph�re nord et les rumeurs faisant �tat de la r�activation du virus H5N1, dans les pays europ�ens, les autorit�s ont remis � jour l��tat de veille et de vigilance. C�est dans ce sillage qu�une journ�e de sensibilisation a �t� organis�e dans la wilaya de Boumerd�s. Th�oriquement, tous les intervenants ont �t� convi�s par les responsables de la Chambre agricole pour entendre les recommandations des sp�cialistes sur les dispositions de vigilance et les actions � mener dans le cadre du plan d�urgence en cas de d�pistage de cette �pid�mie qui pourrait �tre transmise � l�homme parce que, comme l�a d�clar� le docteur Sayad, v�t�rinaire, cette pathologie a franchi la barri�re des esp�ces. Force est de constater que si les pouvoirs publics, qui ne cachent pas leur crainte de voir notre pays subir une pand�mie, ont mis un dispositif de vigilance qui se transformera tr�s rapidement en dispositif, accompagn� de moyens cons�quents de lutte, les principaux acteurs du secteur de l�aviculture, les �leveurs notamment ont par contre brill� par leur absence. Or, si par malheur cette maladie est diagnostiqu�e en Alg�rie, ils seront les premi�res victimes et ce sont eux qui, singuli�rement, subiront la catastrophe tant �conomique que sanitaire. Il semblerait que ces �leveurs n�ont pas tir� les le�ons de l�ann�e pass�e. Ils continuent par cons�quent � activer dans l�opacit�. A cause du d�ficit de communication, des centaines d��leveurs ont mis les cl�s sous le paillasson et des pertes ont �t� comptabilis�es par des dizaines de milliards de centimes. Par ailleurs, les techniciens qui ont �cout� ce dimanche les recommandations des sp�cialistes invit�s par la Chambre agricole de Boumerd�s, ont relev� des zones d�insuffisances dans le dispositif de s�curit�. En effet, Boumerd�s est une wilaya r�put�e l�une des plus importantes en mati�re de production avicole, le nombre d��leveurs en activit� reste inconnu � ce jour. De plus, la production, l�abattage, le transport et la vente de poulets, dindes et autres volatiles continuent, en violation de la r�glementation en vigueur � se faire dans des conditions sanitaires d�plorables disqualifiant ainsi toute mesure pr�ventive. Abachi L.

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