Actualit�s : QUATRIEME SESSION ORDINAIRE DE L'APW DE CONSTANTINE
L'attitude de Khalida Toumi d�nonc�e


Dans son allocution d�ouverture des travaux de la quatri�me session ordinaire de l�ann�e 2006, le pr�sident de l�Assembl�e populaire de Constantine (P/APW), M. Bounah, a qualifi� �d�embargo exerc� sur la wilaya�, l�attitude de la ministre Khalida Toumi, justifiant la situation que conna�t la culture dans la ville du Vieux Rocher depuis quelque temps.
L��lu a appuy� ses propos par les comportements du d�partement de Mme Khalida Toumi vis-�-vis des autorit�s locales et la d�cision de d�localiser des manifestations culturelles dignes de Constantine et de sa profondeur historique vers d�autres villes. Le festival du Malouf a �t� transf�r� � Annaba, celui de A�ssaoua � Mila et le colloque sur la personnalit� historique de Salah Bey � Biskra. Une attitude, qui, selon les termes de M. Bounah, a transform� d�sert le paysage culturel constantinois. Il a fait appel aux d�put�s de Constantine, pr�sents � cette s�ance pl�ni�re, de transmettre la voix des Constantinois aupr�s des administrations centrales et consentir plus d�efforts pour desserrer l��tau dress� autour d�eux. Il faut noter � ce titre que depuis l��pisode du tombeau de Massinissa, Constantine conna�t une mise en quarantaine jamais v�cue par le pass� de la part de cette tutelle. Les travaux de cette session ont port� sur six points, � savoir l��tude du budget primitif de l�ann�e 2007, le dossier d��quipement dont le logement social locatif et participatif, l�investissement dont l�assainissement du foncier industriel, la construction des mosqu�es, l�analyse du plan sectoriel du d�veloppement agricole et �galement de diverses questions ayant trait � la gestion des affaires publiques. Le projet du budget pr�sent� a enregistr� une augmentation de l�ordre de 6,8 milliards de centimes dans les recettes globales de la wilaya qui �taient de 112,1 milliards de centimes en 2005 alors qu�en 2006 elles ont atteint les 118,9 milliards de centimes. Cons�quence de cette hausse, la part du fonds de la promotion du sport et des initiatives juv�niles de la wilaya a atteint les 10,5 milliards de centimes. Le volet de la gestion a lui aussi b�n�fici� d�une revue � la hausse par rapport � l�ann�e derni�re, estim�e � 4,9 % soit 1,86 milliard de centimes en raison notamment de la croissance enregistr�e dans le secteur de la Fonction publique. Le budget d��quipement est pass� de 24,5 milliards de centimes en 2006 � 28,5 milliards de centimes en 2007 soit une hausse de 16,9%. En mati�re de logements, le wali de Constantine, M. Abdelmalek Boudiaf, a pr�cis� que la r�ception des 7000 logements de type LSP, inscrits dans le programme quinquennal 2004- 2009 est pr�vue, au plus tard, pour la fin de l�ann�e 2007. Le rapport pr�sent� sur le foncier industriel comprend les r�sultats de l�assainissement engag� par les bureaux d��tude URBACO et l�agence fonci�re de Constantine dans les trois zones industrielles et les dix zones d�activit� que compte la wilaya ainsi que les recommandations propos�es pour propulser l�investissement dans la wilaya. L��tude a conclu que ces zones sont en d�gradation constante. Les carences enregistr�es sont relatives au non-ach�vement des travaux d�am�nagement, la d�gradation dans les VRD et les r�seaux d�alimentation en eau potable et aussi d��vacuation des eaux us�es, le manque flagrant dans les structures de services publics qui facilitent l�investissement dont l�eau, l��clairage public et le gaz de ville, le non-respect des cahiers des charges et l�utilisation des terrains d�assiette pour la construction de logements. Mais le plus important reste l�inexploitation de 306 lots, soit 24 % des terrains attribu�s. Le rapport note que le nombre de lots de terrain non attribu�s et qui sont encore disponibles est de l�ordre de 177. Les recommandations propos�es s�articulent autour de trois points essentiels, � savoir l��laboration d�un cahier des charges conformes � la situation actuelle des zones pour terminer l�op�ration d�assainissement du foncier et permettre la r�cup�ration des terrains d�assiettes des �pseudos investisseurs�, l�acc�l�ration des travaux d�am�nagement dans toutes les zones pour qu�il ne soit pas un alibi pour les b�n�ficiaires et �galement le suivi permanent des r�alisations conform�ment � ce qui est retenu dans les cahiers des charges.
Lyas Hallas

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