Ce qui pr�vaut dans certaines �coles primaires qui sont � la charge des communes est impardonnable.
Ces jours-ci donc, en p�riode hivernale, nous avons vu des enfants grelotter dans certaines salles de classe situ�es dans des douars. Ceci est d�autant plus condamnable que ce n�est pas un probl�me de disponibilit� de chauffage. Que nous sachions, l�Etat en a dot� l�ensemble des �tablissements scolaires de la wilaya de Mascara mais voil� que quelque part, ils ne fonctionnent pas. Les exemples des communes de Ferguig dans la da�ra de Mohammadia et Nesmoth dans celle de Hachem illustrent bien la d�faillance de leur pr�sident d�APC. Explications fournies : l�on attend le mois de d�cembre pour signaler des contraintes de thermostat, mazout, absence d��lectricit� ou tout simplement entretien. Alors, c�est d�sesp�rant de la part de ces assembl�es populaires communales, combien sontelles dans ces cas-l� ? Dans une �cole visit�e, une enseignante est beaucoup plus pr�occup�e par son probl�me de transport et pour le charg� d��cole, ceci semble �tre le cadet de ses soucis puisqu�il se contentera de dire qu�il avait signal� les classes non chauff�es. Nous n�avons pas entendu des repr�sentants d�associations de parents d��l�ves ou de f�d�rations exposer ces situations. C�est le silence radio. Elles affichent de l�empressement � se faire d�livrer les agr�ments. Elles sont pour certaines si promptes � participer aux c�r�monies de rentr�e ou de fin d�ann�e scolaire. Elles se complaisent dans des r�unions de salon ou dans des �missions organis�es par la radio locale, les enfants que nous avons vus n�ont peut-�tre pas cette chance qu�ont ceux des centres urbains dont les parents sont organis�s et structur�s dans des associations, alors tant pis pour les �l�ves des douars. Ils seront les �ternels laiss�s-pour-compte. Si le c�ur vous en dit, faites une vir�e chez eux au nom du sacrifice et vous serez peut-�tre interpell�s par la r�alit�. Pour ce qui est des �l�ves auxquels l�on a fait interrompre la scolarit�, ceci est une autre paire de manche �il y a comme une d�mission collective�. M. Meddeber

Nombre de lectures :

Format imprimable