R�gions Ouest : PRESERVATION DES ESPECES ANIMALES A NAAMA
Le centre d�ins�mination artificielle de Belhandjir �quip�


Le centre d�ins�mination artificielle et d�am�lioration des esp�ces g�n�tiques animali�res du village de Belhandjir, 10 km � l�ouest de A�n- Sefra (wilaya de Na�ma), r�cemment �quip�, est le premier du genre au niveau de cette r�gion.
Visant la revalorisation de plus de 800 000 t�tes du cheptel que compte la wilaya, ce centre repr�sente un groupe v�t�rinaire dot� d��quipements et de techniques modernes n�cessaires � la pr�servation des ressources animales menac�es de disparition, � l�instar de l�esp�ce ovine "Doghma El Hamra", a indiqu� le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya de Na�ma. Le centre contribue �galement au renforcement des recherches de cellules souches, et � l'am�lioration de la qualit� des aliments du b�tail et de la production laiti�re et des viandes, � travers la r�partition des esp�ces am�lior�es supportant les conditions climatiques locales. Des �tudes seront effectu�es et diffus�es aupr�s des �leveurs pour renforcer la reproduction naturelle des agneaux, de caprins, de bovins, et de cam�lid�s notamment. Ce centre est aussi compos� de plusieurs stands, d��tables, d'une aire de reproduction animali�re et d'une aile d��chantillonnage. Des techniques modernes y sont utilis�es pour les op�rations chirurgicales, de radiologie, d�analyse des hormones, et comporte une salle d�ins�mination artificielle, et un laboratoire de s�roth�rapie. S��tendant sur une superficie de 8 ha, ce centre compte 46 v�t�rinaires sp�cialis�s et 60 techniciens, et ce � la suite de la signature d�une convention compl�mentaire de formation et de d�veloppement d�exp�riences pour les stagiaires des fili�res d��levage et de sant� animale. Les v�t�rinaires qui y op�rent sugg�rent plus d�efforts en �quipements dans les domaines de la recherche scientifique, des s�ances de formation d�exploitation des ressources g�n�tiques, outre le lancement d��tudes approfondies et d��laboration de plans visant l�accroissement des capacit�s de production animali�re. Ces d�marches contribueront � l�am�lioration des revenus des �leveurs et d�velopperont le secteur agroalimentaire et touristique de la r�gion. Ils ont �galement mis l�accent sur la n�cessit� de cr�er une banque de donn�es des diff�rentes esp�ces locales, se r�f�rant au rapport de l�Organisation mondiale pour l�alimentation et l�agriculture (FAO) qui indique que 30 % des esp�ces sont menac�es dans les pays en voie de d�veloppement. APS

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