R�gions Centre : TIZI OUZOU
Les priorit�s de la commune de Timizart


Le d�coupage administratif de 1985 restera chez les Ath- Djennad �comme une flagrante injustice sciemment commise par l�administration dans son dessein de scission politique et administrative de cette r�gion ancestrale au arch puissant, respect� et craint pour le courage l�gendaire de ses hommes�.
Aujourd�hui encore la population de la commune de Timizart rattach�e administrativement � la da�ra de Ouaguenoun revendique son appartenance ethnique et g�ographique aux Ath- Djennad, un ensemble consid�r� par les siens comme plus proche de la Kabylie maritime au sud dont il a �t� s�par� des villages et de leurs voisins du arch Ath-Ghovri � l�est. Une analyse �galement partag�e par des �lus qui estiment que leur commune de 35 000 habitants est �ligible � une promotion au rang de da�ra au vu de ses riches potentialit�s et des conditions qui s�y pr�tent, pour peu qu�elles soient exploit�es, car, selon le maire, �il y a largement de quoi faire une da�ra et trois communes�. La question des �quilibres r�gionaux dans la r�partition des PCD taraude l�esprit du maire qui invoque le cas des communes voisines de moindre importance d�mographique mais autrement plus nanties en mati�re de ressources propres gr�ce � l�implantation sur leurs terres d�infrastructures �conomiques. �On nous p�nalise par rapport � la masse salariale, le recrutement est soumis � un contr�le strict, alors que si on disposait de recettes propres, on aurait pu pr�tendre � un recrutement contractuel�, se plaint le maire qui soutient que sa commune, consid�r�e comme l�une des plus pauvres de la wilaya, se voit appliquer des mesures draconiennes lors de la r�partition du budget qui ne tient pas compte de la paup�risation de la localit� comparativement aux communes riches. Au maire d��num�rer l��cart de d�veloppement qui s�pare sa commune d�pourvue de ressources propres, des communes autrement plus nanties de la wilaya. A commencer par le r�seau routier, parent pauvre du d�veloppement de la commune, qui n�cessite d��tre pris s�rieusement en charge par les pouvoirs publics puisqu�il est fait �tat de la n�cessit� de d�senclaver la quasi-totalit� des 30 villages de la commune. La situation de l�assainissement laisse �galement � d�sirer dans cette commune dont l�environnement est souill� par pas moins de 24 rejets � l�air libre avec les risques qu�ils font peser sur la population en mati�re de MTH. �Aucun village n�est totalement assaini�, l�che le maire qui indique que sa commune n�est gu�re mieux lotie en mati�re d�AEP. Sur les huit forages � partir desquels est aliment�e la commune en m�me temps que la commune de Fr�ha et 7 villages des Aghribs, quatre ont tari cet �t� entra�nant une grave crise qui a valu � la population d��tre approvisionn�e eau potable par camions-citernes dont 19 �tablissements scolaires, 16 �coles, 2 CEM et un lyc�e. Une alarmante et r�currente situation qui a n�cessit� le d�placement d�une soci�t� d�Alger alors que d�apr�s le maire, la solution se trouve dans la r�alisation d�autres forages dont le nombre n�a gu�re �volu� depuis 20 ans. La commune a entam� une �tude partielle portant sur un projet de r�seau d�AEP au b�n�fice de la moiti� de la commune dans la perspective d��tre aliment�e � partir du barrage de Taksebt au printemps 2007, une initiative qui a fait recette, selon le maire, qui soutient que �la promesse est en train d��tre tenue�. Cependant, le r�seau d�suet qui existe actuellement n�est pas en mesure de recevoir l�eau quand elle arrivera, s�inqui�te le premier magistrat de la commune qui esp�re que cette question suscitera l�int�r�t des pouvoirs publics afin d�att�nuer la r�currente crise d�eau. Comme il n�a pas manqu� de stigmatiser �le fl�au de la bureaucratie administrative� ne cachant pas sa crainte devant la faiblesse des moyens techniques de r�alisation qui font, selon lui, d�faut � tous les niveaux dans l�optique de la r�alisation des projets de d�veloppement du fait du manque d�entreprises performantes. Fonctionnant avec un budget d�assistance, la municipalit� se met � regretter les ann�es fastes de 1970 o� les programmes sp�ciaux ont constitu� une bouff�e d�oxyg�ne pour la commune qui accuse beaucoup de retard par rapport � ses cons�urs en mati�re de PCD, d�o� la revendication du statut de da�ra pour normaliser leur r�gion, v�u qui revient comme un leitmotiv dans la bouche de tous le Timizartois. S. Hammoum

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