Rendez-vous avec le prestige et l�histoire. Les pr�sents au stade du 5-Juillet dans la soir�e de mercredi dernier n�oublieront pas de sit�t la confrontation mouloud�o- florentine de ce 10 janvier 2007. Presque vingt ans apr�s l�autre m�morable MCA - FC Cologne.

Le Mouloudia est devenu un adepte des rendez-vous historiques espac�s de dix, vingt ans. C1 africaine en 1976, vir�e madril�ne quelques mois plus tard, titre national en 1979, le FC Cologne apr�s la Coupe d�Alg�rie de 1983 face � l�ASMO et puis rien. Jusqu�en 1999 avec un sixi�me titre national, puis 2006 et le cinqui�me troph�e arrach� au voisin de l�USM Alger. Le tout dans une ferveur que seuls les supporters Vert et Rouge d�tiennent le secret. Et pour cause ! Avec une �quipe plut�t moribonde sur le plan local et r�gional, et au moment o� les dirigeants crient famine et que les joueurs menacent de faire gr�ve, il n��tait pas attendu que les fans du Doyen fassent le d�placement au temple olympique pour assister � une �ventuelle nouvelle humiliation face � un adversaire qui, en d�autres lieux, est la terreur des grosses pointures. La Viola de Mutu et de Toni est une �quipe qui force le respect, en d�pit de son modeste classement en championnat d�Italie. N��tait le scandale dans lequel l��quipe s�est emp�tr�e, engendrant la d�falcation de 15 points, les Florentins se seraient trouv�s sur le podium en compagnie de l�Inter, le surprenant Palerme et la Roma de Mancini. Une �quipe � la r�putation, donc, nullement usurp�e que les Mouloud�ens ont tenue � bousculer comme ils savent le faire � chaque fois qu�ils ont l�occasion. C�est connu, le MCA �tait, est et demeurera un club qui sait relever les d�fis. Le cachet gala n��tait, mercredi, que superficiel car, d�un c�t� comme de l�autre, la victoire avait tout son sens. Prestige ou juste pour maintenir voire soigner le moral, ce rendez-vous avait ses petits mais aussi ses grands enjeux. Prandelli ne voulait assur�ment pas entendre, � l�instar de ses joueurs d�un faux-pas face � un club alg�rien qu�il ne conna�t, et du nom seulement, que depuis quelques semaines. Son compatriote et adversaire d�un soir, Fabbro avait d�autres soucis � r�soudre � travers cette joute moins amicale que pr�vue. Pour un Laziali pur et dur, un match contre l�ennemi jur� du sud est toujours bon � gagner. Cet �tat d�esprit s�est amplement v�rifi� sur la pelouse d�grad�e du 5-Juillet. Les 22 acteurs malgr� le manque d�appui sur un gazon gras et bossel� se sont et ont fait plaisir. Le but du revenant malien Rafan Sidib� a servi de d�tonateur � une partie qui allait au fur des minutes gagner en �explosivit�. Les Italiens, de mauvais perdants, comme les Alg�riens, de mauvais calculateurs ceux-l�, ont offert un spectacle digne des grandes soir�es de football et qui pouvait �tre de meilleure qualit� si le terrain, l��clairage et l�organisation g�n�rale de l��v�nement n�avaient souffert de l�amateurisme des organisateurs. M.B.

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