La performance d�une compagnie p�troli�re est li�e � sa r�putation, laquelle constitue 63% des facteurs attractifs � l�investissement, selon Elodie Grant Goodey, directrice de la communication et des affaires ext�rieures de BP pour l�Afrique du Nord. Selon Mme Grant Goodey, intervenant lors du 1er Symposium sur la communication dans le secteur de l��nergie et des mines, organis� hier � l�h�tel Sheraton sous l��gide du minist�re de tutelle, une bonne communication contribue, de fait, � la r�putation de l�entreprise.
Mais pour bien communiquer, outre une gestion efficiente, organis�e et d�centralis�e, il faut, selon cette directrice, qu�il y ait des sp�cialistes en communication, en donnant aux cadres un minimum de formation en communication. Une conviction partag�e par le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, qui, dans une allocution lue par son secr�taire g�n�ral, Fay�al Abbas, a estim� que �l�aspect formation ne doit pas �tre omis, parce que disposer de sp�cialistes en communication nous permettra de mieux prendre en charge les pr�occupations des entreprises en la mati�re et assurer par l� m�me le d�veloppement de leurs activit�s�. Constatant le besoin important de sp�cialistes en communication au sein des entreprises du secteur, Chakib Khelil a demand� � l�Institut alg�rien du p�trole (IAP) de monter la premi�re action de formation en corporate communication en faisant appel � des experts. Ceci en vue, selon le ministre de l�Energie, �de disposer de comp�tences qui pourront �tre mises au service des managers et des lignes hi�rarchiques et qui leur seront capables de leur apporter des r�ponses adapt�es � leurs probl�matiques en mati�re de communication et de promotion de l�image des entreprises dont ils ont la charge�. Et Chakib Khelil de relever, allusif certainement aux campagnes m�diatiques dont font l�objet plusieurs entreprises de son secteur, qu��il s�av�re de plus en plus �vident que toute atteinte � l�image de marque de l�entreprise est un risque de r�putation pr�judiciable � la bonne marche des affaires et � la confiance que lui accordent ses clients et ses partenaires�. Cela �tant, ce symposium a �t� marqu� par la d�clinaison des approches en mati�re de communication d�ploy�es, outre les entreprises nationales du secteur, par plusieurs grandes compagnies p�troli�res, telles Total, BP et ENI. La communication du secteur est bonne mais� Cela m�me si le secteur de l��nergie et des mines a, selon son premier responsable, depuis quelques ann�es, accompli des progr�s notables en mati�re de communication et que celleci occupe une place importante dans la strat�gie de ce secteur, il n�en demeure pas moins �vident que des efforts suppl�mentaires doivent �tre d�ploy�s, en vue de d�velopper au niveau des managers des comp�tences qui en feront de bons communicateurs et bien faire passer le message de l�entreprise. En ce sens, cette rencontre a abouti � l�adoption de recommandations visant la promotion de mani�re strat�gique, efficiente et optimis�e, de la communication du secteur national. Cela m�me si la communication entre le groupe p�trolier britannique BP et l�establishment alg�rien (Sonatrach et le minist�re de l�Energie) �se passe tr�s bien� selon Mme Grant Goodey. Une communication �tr�s fluide, dans la transparence et ne rencontre pas d�obstacles et de difficult�s �, selon cette repr�sentante du groupe britannique. Un groupe disponible, au demeurant, dans le cadre d�un partage d�exp�riences, � apporter son expertise et son assistance selon les desiderata et besoins de Sonatrach et de l�Alg�rie. Sonatrach, une entreprise cit�e dans un millier de sites Internet, soit 380 000 pages en langue fran�aise, appel�e aussi � d�velopper une strat�gie de proximit� et d��coute du client avec le grand public, en se r�f�rant � l�exp�rience du groupe Total pr�sent�e par son directeur de la communication, Yves-Marie Dalibard.
C. B.

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