R�gions Ouest : MALADES MENTAUX ET MENDIANTS
La face cach�e de Sa�da


Comme partout ailleurs, la mendicit� est devenue une v�ritable activit� lucrative comme l�atteste le nombre de plus en plus grand d�adeptes qui investissent ce �cr�neau� � Sa�da, o� ils sont omnipr�sents.
Encourag�s par des lacunes et un vide juridique interdisant cette pratique � laquelle ont recours certains, on rencontre de plus en plus de faux mendiants qui utilisent des stratag�mes peu scrupuleux pour susciter la piti� des passants. C�est ainsi que quotidiennement des vieillards, des femmes et des vagabonds investissent les boulevards, les rues, les endroits strat�giques pr�s des mosqu�es, postes, mairies, banques, march�s, caf�s pour se livrer � la mendicit�. Souvent des femmes exposent des b�b�s � m�me le sol et demandent aux passants une obole pour les nourrir. Des gar�ons pas plus hauts que trois pommes �parpill�s ici et l� dans la rue s�agrippent � tout le monde et ne l�chent prise qu�apr�s avoir re�u une pi�ce de monnaie. Un autre fait, qui cr�ve aussi les yeux, m�rite aussi d��tre signal�, c�est celui des malades mentaux qui sont de plus en plus nombreux et qui d�ambulent � travers les art�res de la ville. Les citoyens sont � la fois g�n�s et inquiets, car ils s�attendent � tout moment � une impr�visible agressivit� des d�ficients mentaux, dont une forte majorit� d�entre eux vient des communes avoisinantes. C�est une r�alit� que personne ne peut ignorer, car n�h�sitant pas � braver le danger, ils vont jusqu�� provoquer les automobilistes qui r�alisent des prouesses pour ne pas les �craser. Cette situation qui devient insupportable pour la population ne semble nullement inqui�ter les autorit�s comp�tentes.
M. B. Amine

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