Corruptions : LA CORRUPTION EN NETTE AUGMENTATION DANS LE SECTEUR DU PETROLE
Nouvelles enqu�tes internationales contre Total


Le parquet de Paris a ouvert deux proc�dures sur des march�s au Cameroun et en Iran

Apr�s l'affaire �P�trole contre nourriture�, la justice fran�aise vient d'ouvrir deux nouveaux dossiers impliquant le groupe Total. Le lundi 8 janvier 2007, le procureur de la R�publique de Paris a lanc� une enqu�te pr�liminaire pour �corruption d'agents publics �trangers� visant l'exploitation et la commercialisation du p�trole camerounais.


Les investigations confi�es � la brigade financi�re de la pr�fecture de police font suite � une d�nonciation, � la fin de l'ann�e derni�re, de Tracfin qui est la cellule antiblanchiment du minist�re fran�ais de l�Economie et des Finances. Les limiers de ce minist�re ont en effet mis au jour d'importants mouvements financiers suspects impliquant notamment la Soci�t� nationale des hydrocarbures du Cameroun (SNH). Dans un rapport transmis en d�cembre dernier au minist�re fran�ais de la Justice, les services du procureur de la R�publique de Paris concluent que cette enqu�te � dans laquelle sont d�j� cit�s BNP-Paribas et le Cr�dit lyonnais � est �susceptible de mettre en cause la soci�t� Total�. Suspectant des versements de commissions occultes ou de blanchiment de capitaux, la justice fran�aise devrait v�rifier les r�les jou�s dans le n�goce du p�trole par Total via une filiale de la SNH, d�nomm�e Tradex et d'une importante soci�t� p�troli�re suisse Addax. Parall�lement au dossier camerounais, le parquet de Paris a ouvert en d�cembre 2006 une information judiciaire pour �abus de biens sociaux� et �corruption d'agents publics �trangers� confi�e aux juges du p�le financier, Philippe Courroye et Xavi�re Simeoni.

60 millions d'euros de fonds suspects
L'enqu�te vise cette fois un contrat sign� en 1997 par Total avec la Soci�t� p�troli�re nationale iranienne NIOC pour l'exploitation d'un champ gazier baptis� South Pars, au large des c�tes iraniennes, pr�s de la fronti�re maritime avec le Qatar. Total est associ� dans cette op�ration avec le russe Gazprom, et le malaisien Petronas. La justice soup�onne Total d'avoir vers� des commissions occultes li�es au march� iranien entre 1996 et 2003. Cette nouvelle proc�dure est en r�alit� la cons�quence d'une autre enqu�te conduite depuis plus d'un an par un juge de Gen�ve sur ce m�me contrat. La Suisse qui a ouvert une enqu�te pour �blanchiment� a retrouv� environ 60 millions d'euros de fonds suspects qui auraient transit� sur deux comptes ouverts au nom d'un interm�diaire qui aurait fait transiter des commissions vers l'Iran. De source judiciaire helv�tique, on explique qu'une partie de ces fonds aurait pu b�n�ficier � des proches de l'ancien pr�sident iranien Hachemi Rafsanjani. Alors qu'une s�rie de perquisitions sont d'ores et d�j� attendues, le groupe Total se refuse pour l'instant � tout commentaire sur ces affaires.

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