La session parlementaire d�automne s�est achev�e hier par les traditionnels discours des pr�sidents des deux chambres. Discours-bilan pour Amar sa�dani qui a longuement rappel� les activit�s de l�Assembl�e populaire nationale au cours de la cinqui�me l�gislature. Cette institution a eu, selon lui, �une activit� l�gislative tr�s honorable� durant ces cinq ann�es puisque l�APN �a adopt� 89 textes de loi, �soit un total de 4 384 articles�.
Sa�dani a cependant omis de signaler que la quasitotalit� des textes de loi � adopt�s � ont �t� �labor�s par le pouvoir ex�cutif. Et que cette l�gislature s�est surtout caract�ris�e par un nombre impressionnant d�ordonnances pr�sidentielles, une quarantaine en tout, soit quatre fois plus que lors de la l�gislature pr�c�dente. Aussi, Amar Sa�dani n�a pas pr�cis� qu�une seule proposition de loi � celle d�El Islah relative � l�amendement du code �lectoral � a r�ussi � aboutir. Mais il est vrai que cette unique initiative parlementaire a eu lieu du temps de son pr�d�cesseur, Karim Youn�s. Dans le cadre de l�action de contr�le parlementaire, il a fait �tat de 559 questions orales et 399 interpellations. Mais nulle trace de rapports de commission d�enqu�te parlementaires. �Nous constatons que cette assembl�e a particip� � promouvoir la l�gislation et � r�aliser les aspirations du peuple qui lui a accord� sa confiance et ce en prenant en compte les enjeux et les d�fis de l�avenir�, lancera Sa�dani. Pour sa part, le pr�sident du S�nat n�a pas cach� sa volont� de voir renforc�es les pr�rogatives de son institution. �On parle souvent du peu de la limitation des pr�rogatives du Conseil de la nation et quels que soient les avis des uns et des autres, cela ne nous a pas emp�ch�s d�avoir des activit�s�, a indiqu� Bensalah tout en �voquant un �vide juridique� qui entoure l�action de la Chambre haute. �Notre exp�rience nous a permis de cerner les lacunes des textes qui r�gissent notre institution. Nous sommes parfaitement pr�ts � remanier et � d�velopper ces textes, au moment opportun�, a-t-il expliqu�. A entendre Abdelkader Bensalah, qui a r�cemment �t� reconduit � son poste de deuxi�me personnage de l�Etat par Abdelaziz Bouteflika, le Conseil de la nation pourrait effectivement �tre renforc� � la faveur de la r�vision constitutionnelle.
Tarek Hafid

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