Le Parlement europ�en (PE) n�a pas du tout l�intention d�abdiquer devant les desiderata marocains sur le dossier sahraoui. Hier, les eurod�put�s ont r�affirm� leur �exigence� et leur �intention� d�envoyer une d�l�gation ad hoc au Sahara occidental. La commission des affaires �trang�res a donc, comme attendu, somm� Rabat de se conformer � ses engagements et de permettre aux l�gislateurs des Vingt-Sept (27) de se rendre dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine.
La pr�sidente du groupe, d�put�e britannique du Parti lib�ral, la baronne Nicholson de Winterbourne, n�admet, d�ailleurs, aucun �chipotage� dans la composition de la commission ad hoc et a d�clar�, avant-hier, � Bruxelles que �la d�l�gation n��tait pas n�gociable� et que le Parlement europ�en continuera � �demander� la �concr�tisation� de cette importante mission. De son c�t�, l�europarlementaire grec, Ioannis Kassoulides qui a men� une mission d�enqu�te dans la r�gion a inform� que le Maroc avait �dans un premier temps� accept� le principe pour ensuite �l�annuler sine die�. Ce qui, rappelons-le, n�avait pas �t� du go�t des Europ�ens. A telle enseigne que le pr�sident sortant du Parlement europ�en, l�Espagnol Josep Borell �tait oblig� d�adresser une lettre de protestation aux autorit�s marocaines. Rabat avait, relevons-le, devant la col�re des eurod�put�s argu� son refus au motif surr�aliste que la composition de la commission ad hoc ne serait pas � neutre ! D�un mot, le Maroc officiel voudrait que le Parlement europ�en lui �d�signe� des d�put�s favorables � la colonisation du Sahara occidental ! D�o� cette r�plique, sans ambigu�t� de la baronne Nicholson de Winterbourne, pr�sidente du groupe ad hoc �la composition� de la d�l�gation qui se rendra au Sahara occidental n�est pas �n�gociable�. A. M.

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