Actualit�s : TEMOIGNAGES DE MINISTRES ET PERSONNALITES
Point d'incidence sur le cours du proc�s


Avec le passage � la barre avant-hier de Aboudjerra Soltani et Abdelmadjid Sidi Sa�d, le tribunal criminel de Blida aura �pilogu� l�audition des personnalit�s cit�es � t�moigner dans le proc�s El-Khalifa Bank. Des personnalit�s qui, en d�finitive, n�auront rien consenti de particuli�rement fracassant, hormis, peut-�tre, le patron de l�UGTA qui, lui, contre toute attente, s�est fendu d�un �j�assume�.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Cependant, il se trouve que m�me avec un Sidi Sa�d reconnaissant et assumant avoir par complaisance paraph� un proc�s-verbal non r�glementaire couvrant le transfert de l�argent des caisses de S�curit� sociale � El- Khalifa Bank, le proc�s, toujours en cours de jugement � Blida, a poursuivi d��voluer sur une lin�arit� troublante. Il est vrai que, comme d�aucuns l�attestent avec de plus en plus de conviction, l�arr�t de renvoi a cern� les contours de son �volution, en op�rant un balisage renforc� � la base, mais cela explique mal ce peu de cas fait de t�moignages qui, pour certains, ont consign� des faits probants et, pour d�autres, ont invit� � approfondir l�enqu�te. Pourtant, il en a �t� des d�positions qui auraient assur�ment aid� � l��clatement de la v�rit�, si le tribunal avait pouss� l�interrogation plus en profondeur. Car l�opinion, qui suit avec int�r�t le proc�s Khalifa, a toujours peine � croire qu�un scandale aussi grand que celui jug� pr�sentement � Blida soit la cons�quence de simples inadvertances. Ceci m�me si, apr�s plus d�un mois de plaidoiries, elle se r�signe de plus en plus � l�id�e que le proc�s ne fera pas �clater des v�rit�s insoup�onn�es. Notamment maintenant que sont entendus ministres et personnalit�s. Car, s�il y a une �vidence � laquelle l�opinion ne pouvait que s��veiller, c�est cette attitude du tribunal � ne pas s�appesantir outre mesure sur des affirmations pourtant d�importance capitale. A l�instar de celle commise par Sidi Sa�d qui reconna�t avoir sign� a posteriori un proc�s-verbal d�une r�union d�un conseil d�administration qui, en r�alit�, n�a pas �t� tenue. Et � cette allure, le proc�s risque fort bien de s�achever avec autant d��nigmes qu�il en a charri� depuis son entame.
S. A. I.

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