Les autorit�s universitaires, � leur t�te Mme Chafika Kesri, rectrice de l�universit� M�hamed-Bouguerra de Boumerd�s (UMBB), et Cassereau St�phane, directeur de l�Ecole des mines de Nantes (France), ont proc�d� la semaine �coul�e au sein de la biblioth�que de l�universit� au lancement officiel de l��cole doctorale en �nerg�tique et d�veloppement durable (EDEDD).
En plus de l�UMBB, qui est chapeaut� par le biais de la facult� des sciences, l�EDEDD, l�Ecole normale sup�rieure d�enseignement technique d�Oran (ENSET), l�universit� de Biskra et l�Ecole militaire polytechnique d�Alger font partie du projet. Du c�t� europ�en, l�Ecole des mines de Nantes, qui copilote ce projet, l�Ecole des mines de Douai, l�Ecole centrale de Nantes, Polych�Nantes, l�INSA de Lyon, les universit�s de Pau, des Pays de l�Adour et l�Universit� libre de Bruxelles sont associ�es � cette institution doctorale, dont les cours en direction d�une trentaine d��tudiants ont effectivement d�marr� le 14 janvier 2007. Elle est parrain�e par des sommit�s dans le domaine de la recherche scientifique, entre autres le couple Lallemand connu dans l�Hexagone pour ses travaux dans le secteur �nerg�tique. A ce comit� scientifique s�ajoutent des entreprises alg�riennes et europ�ennes vers�es dans l�innovation industrielle. Certaines se sont engag�es, � l�occasion, de financer des stages pratiques. C�est le professeur Tazerout Mohand, membre de l�Ecole des mines de Nantes, qui a �t� l�initiateur de ce projet. Il nous confie ses convictions � ce sujet : �C�est une mani�re de contribuer au d�veloppement du pays.� Il assure la coordination du c�t� nord de la M�diterran�e. Son vis-�-vis au niveau de l�universit� de Boumerd�s est M. Balistrou, qui estime que cette formule donnera une nouvelle impulsion � la notion de partenariat au niveau de l�Universit� alg�rienne. Le recrutement des �tudiants de la premi�re promotion s�est fait sur la base d�un concours qui concerne les ing�nieurs en g�nie m�canique, g�nie des proc�d�s ou en �nerg�tique. A l�issue d�un cursus, �tal� sur deux ann�es, qui sera subdivis�, selon M. Balistrou, en une ann�e de tronc commun et une ann�e de stage pratique dans un laboratoire ou dans une unit� de production, les sortants seront vers�s dans l�enseignement, la recherche ou la production. Co�ncidence, le premier cours dispens� le 14 janvier par Lemoult Bernard portait sur le changement climatique, sujet d�cid�ment qui occupe de mani�re forte, ces derni�res ann�es, la sc�ne scientifique et m�diatique. �La mise en place d�une �cole doctorale en �nerg�tique et d�veloppement durable r�pond, avant tout, � un besoin de formation de formateurs dans le domaine qui pr�sente des enjeux de plus en plus strat�giques par rapport � la ma�trise de l��nergie et � la protection de l�environnement�, lit-on dans une d�claration rendue publique par Mme Kesri. �Il y a beaucoup de responsables en Europe qui voudraient sinc�rement nous aider dans plusieurs domaines, notamment l�enseignement et la mise � niveau de notre syst�me de formation. Il appartient donc aux universitaires alg�riens d�identifier les besoins et d�engager un dialogue pour un partenariat�, estime la patronne de l�universit� de Boumerd�s. Pr�cis�ment, les propos de la rectrice vont dans le sens de ceux que nous a tenus M. Lallemand. �Par le pass�, il n�y avait que des initiatives de personnes, maintenant cette coop�ration est institutionnalis�e, elle sera donc plus efficace�. L��minent chercheur faisait allusion � cette �cole doctorale. Cette op�ration vient de s�ajouter aux autres et par lesquelles petit � petit la ville de Boumerd�s se construit une renomm�e dans le domaine de l�enseignement universitaire. En plus de l�UMBB con�ue sur l�h�ritage de l�ex-INH (Institut national des hydrocarbures) cr�� en 1964, active dans �galement dans cette agglom�ration, l�ex-IAP (Institut alg�rien du p�trole) dont la r�putation d�passe les fronti�res alg�riennes pour s��taler sur la majorit� des pays africains, arabes, quelques pays asiatiques et latino-am�ricains. Il existe aussi dans la ville quelques laboratoire (mines, hydrocarbures et p�trochimie, et mat�riaux de construction). Incontestablement, les pr�mices pour la construction d�un grand p�le de d�veloppement technologique sont disponibles. A la charge des universitaires d��laborer un projet et un cahier des charges pour les pr�senter aux politiques en vue de la concr�tisation institutionnelle de cette ambition. Celle-ci n�est pas un r�ve utopique, pour peu que les uns et les autres soient un peu audacieux et consentent des efforts pour permettre � cette ambition de voir le jour. C�est tout simplement le retour � la vocation premi�re affect�e � l�ex- Rocher-Noir avant sa construction. Par ailleurs, le handicap financier n�existe d�sormais plus dans notre pays.
Abachi L.

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