Le puzzle entourant le myst�re du non- d�collage �conomique dans la wilaya de Bouira commence � se reconstituer. En partie. Avec l�exp�rience am�re et le calvaire que vivent les investisseurs install�s dans la zone d�activit�s D2 du chef-lieu de Bouira. Une zone d�activit�s qui aurait d� �tre la vitrine de la wilaya. Et elle l�est vraiment du point de vue�fuite des investisseurs.
En effet, la zone d�activit�s de la ville de Bouira ressemble � s�y m�prendre � un v�ritable cafouillis et les autorit�s de wilaya chercheraient un coin pour faire fuir les plus t�m�raires des investisseurs qu�elles ne trouveraient pas meilleur site. Cr��e en 1984, la zone d�activit�s D2 de la ville de Bouira, qui est situ�e dans la partie nord de la ville, est livr�e � elle-m�me et les 18 investisseurs qui avaient eu le malheur d�y implanter leurs activit�s vivent le calvaire au quotidien. A commencer par le chemin d�acc�s. Un v�ritable cul-de-sac depuis qu�un priv� a proc�d� � la fermeture du chemin d�acc�s venant du nord. C��tait au d�but de 2003 et depuis, les autorit�s de wilaya et de l�APC, malgr� le POS et les plans urbanistiques qui mettent en exergue cette voie d�acc�s, n�ont rien fait pour r�tablir cette route. Du c�t� sud, apr�s l�installation du rond-point, le seul chemin d�acc�s vers la zone d�activit�s devait faire le d�tour en passant sous le pont de la RN 18. R�sultat : depuis le lancement de cette voie de contournement pour l�acc�s vers la zone d�activit�s, les investisseurs qui y sont implant�s rougissent � chaque fois qu�un �tranger vient leur rendre visite. Chemin d�acc�s unique, passant par-dessous le pont et au travers d�un parking ill�gal ou stationnent des dizaines de camions quotidiennement, il est par-dessus tout impraticable tant la gadoue en temps de pluie, les nids-de- poule et la poussi�re en temps clair sont un calvaire au quotidien. S�y aventurer pendant les jours de pluie fait courir un v�ritable risque aux v�hicules. Et le comble dans toute cette histoire, c�est que les autorit�s de wilaya, la da�ra et l�APC sont toutes au courant des probl�mes que vivent ces investisseurs, auxquels elles recourent � chaque occasion pour les faire participer aux actions de solidarit�. D�ailleurs, ces investisseurs que nous avons rencontr�s ce samedi ne cachent pas leur amertume, en nous d�clarant, qu�ils r�pondent toujours pr�sent aux sollicitations des autorit�s, mais ces m�mes autorit�s les abandonnent sit�t l�action termin�e. Lors de notre rencontre avec ces investisseurs, des PV de r�unions, ainsi que des engagements sign�s par les autorit�s nous ont �t� montr�s. Tous ces PV identifient clairement les probl�mes rencontr�s au niveau de la zone d�activit�s, ainsi que les solutions � prendre. Mais vainement. Et sans explications. Ainsi, nous savons que les autorit�s sont au courant du manque des travaux de VRD au niveau de cette zone d�activit�s, que l��clairage public est r�alis� en partie seulement, que des personnes en activit� � l�int�rieur violent les r�gles urbanistiques en envahissant les terrains de servitude sans �tre inqui�t�es, qu�il existe un parking sauvage devant le seul chemin d�acc�s � la zone d�activit�s, que le chemin du nord a �t� obstru� par un particulier et qu�enfin, l�am�nagement de cette zone n�a pas �t� fait depuis sa cr�ation. Les investisseurs qui sont l� � travailler malgr� toutes ces emb�ches esp�rent voir un jour installer dans cette wilaya un v�ritable responsable, et de v�ritables �lus, afin que leur amour pour cette ville pour laquelle ils se sont sacrifi�s ne soit pas vain. En attendant, ils continuent � taper � toutes les portes, pour que les responsables concern�s, en premier lieu le minist�re de l�Industrie, daignent donner des recommandations fermes afin que la zone d�activit�s de Bouira soit r�ellement r�habilit�e. Enfin, rappelons que d�apr�s ces investisseurs beaucoup d�autres, qui sont au courant de leurs d�boires, refusent de s�installer � Bouira, tant dans le chef-lieu que dans la zone industrielle. Car, ce qu�il faut rappeler et que les responsables doivent savoir, c�est que l�investisseur est roi, et en tant que tel, il faut lui pr�parer toutes les conditions n�cessaires pour l�int�resser � s�y installer. Ce n�est pas le cas pour la wilaya de Bouira, o� m�me ses propres enfants trouvent du mal � s�y adapter tant le terrain est vraiment hostile. Le ministre de l�Industrie est vivement interpell� pour r�agir au plus vite et bousculer les responsables qui sont derri�re ces blocages et ces bricolages � l��re de l�Internet et de la mondialisation. Pour rappel, la zone d�activit�s de la ville de Bouira s��tale sur une superficie de 10 hectares. Actuellement, 18 investisseurs sont implant�s � l�int�rieur avec leurs diff�rentes activit�s qui ont g�n�r� plus de 500 emplois directs.
Y. Y.

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