R�gions Est : DIRECTION DE L'ACTION SOCIALE DE CONSTANTINE
Beaucoup reste � faire


Le bilan de l�ann�e 2006 de la Direction de l�action sociale (DAS) de Constantine, pr�sent� mercredi dernier par son premier responsable lors d�une conf�rence de presse tenue au si�ge du cabinet de la wilaya, a fait sortir le manque accus� en mati�re de cabinets de psychologie � travers la wilaya contrairement � ceux de psychiatrie.
Pour pallier ce d�ficit, le DAS qui n�a pas donn� de chiffres exacts � ce sujet a r�v�l� que son administration a proc�d� � la cr�ation d�une cellule d��coute socio-psychologique, affect�e au service d�observation et d��ducation dans les milieux ouverts, destin�e � la prise en charge des mineurs ayant commis des d�lits et qui sont en libert� pr�ventive. Sa mission principale, pr�cise M. Boumakra, est d�apporter le soutien n�cessaire � ces jeunes suivant leurs comportements dus, g�n�ralement, � des probl�mes familiaux. Le DAS s�est �tal� sur le bien-fond� de la philosophie du projet de � Blanche Alg�rie� qui consiste en l�accompagnement des jeunes d�s�uvr�s aux niveau de leurs quartiers pour les aider � int�grer le monde du travail � travers la cr�ation de leurs propres entreprises suivant un processus, qualifi�, selon ses termes, d�intelligent, et ce, depuis le recrutement du jeune pour une mission simple, en passant par l�octroi de cr�dits dans le cadre des diff�rents m�canismes mis en place par l�Etat � cet effet, jusqu�� devenir un chef d�entreprise. Il pr�cisera qu�� Constantine, 40 projets ont �t� lanc�s � travers la wilaya et que le montant de chaque projet, ayant g�n�r� 10 emplois, ne d�passe pas les 4 millions de dinars dont 10% du co�t est assum� par la commune. Seuls les jeunes de Beni Hmid�ne et Ibn Badis n�ont pas b�n�fici� de tels projets parce que ces communes, indique le DAS, ne disposent pas de moyens pour financer ces projets. Dans un autre chapitre, il a expos� le bilan de la lutte contre la mendicit� dont la DAS a enregistr� depuis deux ans, date du lancement de cette campagne, 16 cas parmi lesquels 6 femmes qui exploitaient des enfants � qui ont �t� r�cup�r�s par les centres de l�enfance assist�e de Constantine � ont fait l�objet de poursuites judiciaires. M. Boumakra a r�v�l� que la majorit� des mendiants ne sont pas de Constantine et qu�une partie des femmes qui s�adonnent � la mendicit� sont de nationalit� tunisienne r�sidant dans cette ville. Il pr�cisera que sa direction a pris en charge 150 b�b�s abandonn�s juste apr�s l�accouchement par des m�res c�libataires. La plupart d�entre elles sont originaires des wilayas limitrophes. 40 filles enceintes, originaires de Constantine et que l�impact du �scandale� a fait fuir du foyer familial, ont �t� �galement prises en charge � Dar Errahma de Djebel El Ouahch. La m�me structure a abrit� 117 SDF dont 12 enfants. Il a ajout� que l�Etat ne peut obliger, juridiquement parlant, ces sans-abri, qui, � chaque fois, regagnent la rue, d�y rester. Le DAS qui s�est f�licit� des facilitations des conditions accord�es par l�Etat en mati�re d�adoption ou de prise en charge d�enfants orphelins a pr�cis� que son institution a r�ussi � placer 80 enfants en moyenne par an et que 33 jeunes dont 2 filles, issus de ses centres, ont int�gr� le monde du travail gr�ce aux efforts de la formation professionnelle dispens�e � ce niveau et de b�n�ficier de logement social. Pour le filet social, le DAS a parl� de 5 000 b�n�ficiaires de l�indemnit� pour l�action d�int�r�t g�n�ral (IAIG) et de 15 000 autres percevant l�allocation forfaitaire de solidarit� et que la DAS a d�livr� jusqu�ici 29 000 cartes de handicap�. La commission ad hoc si�ge, selon ses dires, chaque semaine et de ce fait, cette structure n�a aucun dossier en instance. Les invalides � 100 % co�tent au Tr�sor public 20 milliards de centimes par an �tant donn� que leur indemnit� est de l�ordre de 3 000 DA par mois.
Lyas Hallas



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