Le secr�taire g�n�ral de l�Association professionnelle des banques et des �tablissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhalfa, a plaid� jeudi lors de son passage au forum hebdomadaire de la Cha�ne II de la radio nationale pour une g�n�ralisation de l�utilisation des ch�ques dans les op�rations de paiement et de virement. Cette g�n�ralisation du ch�que vise selon lui � mieux s�curiser les op�rations bancaires des clients.

Il dira � ce sujet que depuis l�entr�e en vigueur du paiement de masse par t�l�compensation en mai 2006, pas moins de 20 000 ch�ques sont �mis quotidiennement. Estimant que le processus de modernisation et de cr�dibilisation du ch�que sera achev� durant l�ann�e en cours, Abderrahmane Benkhalfa annoncera que l�ann�e 2008 sera celle de la mon�tique et de l��largissement de l�utilisation de la carte bancaire. Un processus d�j� lanc� et qui concernera notamment la formation des banquiers, l�installation de distributeurs automatiques et la sensibilisation des commer�ants � ce mode de paiement moderne. Par ailleurs, le secr�taire g�n�ral de l�Abef a estim� que les scandales financiers qui ont secou� la place bancaire alg�rienne n�auront pas d�impact significatif sur la r�putation de l�Alg�rie aupr�s de ses partenaires �trangers. �Et ce en raison du fait qu�il n�y a pas eu d�embargo sur ces dysfonctionnements. Et cette transparence est tr�s appr�ci�e par les �trangers�, soutient-il. Interrog� sur les causes ayant �t� � l�origine de ces scandales financiers, le banquier consid�re que ceux-ci sont dus � l��mergence d�une classe d�affairistes avides de gain facile, �heureusement en voie d�extinction�, apparus dans le sillage de l��volution de l��conomie alg�rienne, au manque de professionnalisme ainsi qu�� l�insuffisance des contr�les des op�rations bancaires au niveau interne et externe. Des insuffisances vis-�-vis desquelles l�Etat a pris des mesures afin de r�duire les risques li�s aux activit�s bancaires. L�invit� du forum citera � ce propos entres autres l��laboration d�une liste centralis�e de personnes et d�entreprises consid�r�es comme �tant de mauvais clients, la multiplication par cinq du capitale pour la cr�ation d�une banque (2,5 milliards de dinars disponibles en liquide) et enfin l�instauration de nouvelles r�gles dans la d�livrance des agr�ments pour les banques priv�es particuli�rement pour ce qui est de la comp�tence manag�riale bancaire. S�agissant du processus de privatisation des banques publiques, Abderrahmane Benkhalfa a soulign� que l�int�r�t port� par les grandes banques �trang�res traduit l�importance de la place bancaire alg�rienne. Il saluera dans ce cadre ces processus d�ouverture aux groupes internationaux car cela va permettre �l�am�lioration des services bancaires et la modernisation de la gestion des �tablissements financiers alg�riens�. Lotfi M�rad

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