R�gions Ouest : POLLUTION SONORE A ORAN
Un mal ignor�


Les embouteillages au niveau des art�res principales d�Oran avec les bruits de moteurs, les chauffeurs qui usent et abusent de klaxon, les colporteurs d�eau douce, qui aussi � coups de klaxon strident, sillonnent quelquefois t�t le matin les cit�s p�riph�riques pour alerter les m�nag�res, etc. sont autant de d�sagr�ments voire un ph�nom�ne de pollution inqui�tant.
C�est ce qui a �t� mis en avant par le professeur Rezkallah de l�universit� d�Es-S�nia, qui intervenait r�cemment lors d�une journ�e d��tude sur la ville, � l�occasion de la Journ�e nationale de la ville, en expliquant que le bruit est en effet consid�r� comme un polluant de l�environnement urbain et ses effets sur la sant� des citoyens sont connus : surdit�, anxi�t�, trouble du sommeil, hypertension. Cet enseignant a, lors d�une �tude, �valu�, dans la ville d�Oran, les diff�rents seuils de nuisance sonore et ses r�sultats sont �loquents. Ainsi, si dans la r�glementation, les niveaux sonores maximum admis dans les zones d�habitations et sur les voies publiques sont de 70 d�cibels en p�riode diurne et 45 d�cibels en p�riode nocturne, le constat fait � Oran est vraiment alarmant. Les mesures sonom�triques relev�es � titre d�exemple � l�int�rieur et aux alentours du CHUO sont de 60 � 75 d�cibels soit un d�passement de 15 � 30 d�cibels et cela, alors que l�on se trouve dans une enceinte hospitali�re et par cons�quent plus prot�g�e. Au niveau des principaux carrefours, les mesures ont montr� des niveaux maximum de bruit comme le rond-point de l�USTO avec plus de 70 d�cibels, la place Roux 77 d�cibels, le lyc�e Lotfi 82 d�cibels !� Les d�passements des valeurs r�glementaires, note l�auteur de l��tude, varient de 4 d�cibels � 24 d�cibels, ce qui est �norme. Mais plus grave, les normes disent que d�s que l�on d�passe les 70 d�cibels, l�on se trouve dans des niveaux industriels. Donc, c�est dire le degr� de nuisance que supportent les citadins de fa�on insidieuse puisqu�ils n�ont pas conscience des r�percussions, ce ce �bruit� quotidien, sur leur �tat de sant�. De m�me, � proximit� de certains �tablissements scolaires, les niveaux sonores maximums mesur�s varient aussi de 79 � 80 d�cibels. Les causes de cette situation sont l�accroissement du trafic de v�hicules, la saturation des voies. Cela pose par extension le probl�me des transports en commun public et les Oranais attendent donc avec impatience de voir se r�aliser le projet du futur tramway.
Fay�al Moulay

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