R�gions Ouest : BECHAR
La r�alisation de la polyclinique de Kerzaz pas pour demain


Bien que disposant de certificat de qualification et de classification professionnelles de cat�gories III ou IV, de nombreuses entreprises de r�alisation priv�es locales continuent sans discernement de b�cler des projets inscrits dans les diff�rents programmes de d�veloppement de la wilaya et ce, sous l��il passif voire complice de certains techniciens charg�s du suivi des travaux.
La semaine pass�e, le directeur de la sant� en d�placement dans les da�ras du Sud, a �t� contraint, selon ses dires, de r�silier le contrat d�un entrepreneur en charge de la construction d�une polyclinique � Kerzaz. il va falloir maintenant attendre plusieurs semaines, peut-�tre des mois pour pouvoir relancer les travaux en raison des proc�dures techniques et administratives. Pourtant, le d�cret ex�cutif n� 93-289 du 28 novembre 1993 portant obligation pour toutes les entreprises intervenant dans le cadre de la r�alisation des march�s publics du b�timent, des travaux publics et de l�hydraulique d��tre titulaires du fameux certificat est tr�s clair. Il stipule dans son article 7 : la classification de l�entreprise est op�r�e sur la base des crit�res suivants : 1) L�effectif moyen de la derni�re ann�e d�clar�e � la S�curit� sociale. 2) Le chiffre d�affaires r�alis� durant la derni�re ann�e tel que figurant dans les documents comptables. Les habitants de Kerzaz, une da�ra d�sh�rit�e situ�e � 340 km au sud du chef-lieu de wilaya de B�char doivent encore attendre pour, peut-�tre, voir leur nouvelle polyclinique. La commission qui a attribu� le march� sur la base de documents officiels n�a aucune responsabilit� elle aussi dans ce retard. Plusieurs entreprises de la cat�gorie III n�emploient officiellement que deux ou trois ouvriers !
Lies Mourad

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