Actualit�s : CONFERENCE DE PRESSE DE DJABALLAH
"L'interf�rence de l'administration est dangereuse"


Abdallah Djaballah, victime d�un putsch autoris� par le d�partement de l�int�rieur, poursuit de d�fendre sa cause, fort, vu la solidit� de l�argumentation dont il s�arme, de son droit. Un droit qu�il a plaid� aupr�s de Noureddine Zerhouni qui le re�ut en audience samedi.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - A en croire Djaballah, qui a anim� une conf�rence de presse hier, le ministre de l�Int�rieur ne serait pas demeur� insensible aux dol�ances document�es qui lui ont �t� pr�sent�es. Aussi ce dernier aurait-il promis de r�examiner le dossier plus en profondeur. Djaballah a fait savoir au ministre de l�Int�rieur que le statut et le r�glement int�rieur du parti conf�rent aux seuls pr�sident et les 2/3 du Madjliss echoura la pr�rogative de convoquer un congr�s et que, de ce fait, la commission pr�paratoire du congr�s qui a sollicit� et obtenu l�autorisation d�organiser le congr�s de jeudi pass� n��tait pas une structure du parti habilit�e � entreprendre et mener une telle t�che. �J�ai expliqu� au ministre de l�Int�rieur que ladite commission pr�paratoire du congr�s qui a sollicit� et obtenu l�autorisation d�organiser le congr�s est install�e pour une t�che logistique ponctuelle. Elle n�int�gre pas les structures permanentes du parti�, a affirm� Djaballah, ajoutant que �les services du minist�re de l�Int�rieur ont agi sur la base d�un proc�s-verbal de r�union que leur a transmis un groupe de dissidents. Une r�union tenue le 18 novembre 2004 au domicile de Mohamed Boulahia et � laquelle ont assist� 25 personnes. Cette r�union a �t� pr�sent�e comme celle du madjliss echoura qui a install� la commission pr�paratoire du congr�s�. Djaballah a soulign�, en outre, avoir inform� le ministre de l�Int�rieur que m�me s�il s�agissait d�une r�union du madjliss echoura, le quorum pour une prise de d�cision n�avait pas �t� atteint. Mieux, a-t-il encore affirm�, il se trouve que le pr�sident de cette commission est exclu du parti apr�s avoir �t� introduit en commission de discipline, comme il fait aussi objet d�une exclusion par voie de justice prononc�e par le tribunal d�El Harrach et confirm�e par la cour d�Alger � la mi-2006. �On s��tonne que le minist�re de l�Int�rieur, inform� de cette d�cision de justice au moment o� elle fut rendue, ait pass� outre et ait autoris� le congr�s d�El Islah au nom de cet exclu du parti�, a d�clar� Djaballah. Pour ce dernier, ce qui vient d�arriver est un grand scandale. �Il est inacceptable que l�administration s�immisce dans les affaires internes pour renforcer ou l�gitimer une des deux parties en conflit�, a-t-il dit encore. Djaballah a aussi inform� qu�il a contest� la l�gitimit� du congr�s organis� jeudi et a introduit des recours. �Ce congr�s est antistatutaire, en ce qu�il n�a pas respect� la tenue pr�alable des congr�s r�gionaux et qu�il n��tait pas ouvert aux membres d�office que sont les membres du madjliss echoura et les pr�sidents des madjliss echoura de wilaya. Ces derniers s�y sont pr�sent�s jeudi mais ont �t� emp�ch�s d�acc�der � la salle du congr�s.�. Djaballah a promis de recourir � tous les moyens l�gaux pour faire valoir son droit, y compris saisir la justice. En attendant, il guette la d�cision de Zerhouni qui lui a promis d�examiner le dossier. Mais quoi qu�en sera la d�cision, Djaballah fait le serment de survivre � cette autre m�saventure partisane. �Ils me subiront jusqu�au jour o� je serai mis sous terre.� Participation aux prochaines l�gislatives avec des listes ind�pendantes ? C�est envisageable, a-t-il r�v�l�.
S. A. I.

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