Actualit�s : ACTIVITES MINIERES
La protection de l'environnement en d�bat


L�Agence nationale de la g�ologie et du contr�le minier (ANGCM) organise, depuis hier et aujourd�hui � l�h�tel El-Aurassi, sous le patronage du ministre de l�Energie et des Mines, et en collaboration avec le minist�re de l�Am�nagement du territoire et de l�Environnement (MATE), le 2�me s�minaire sur la protection de l�environnement li� aux activit�s mini�res.
Sous l�intitul� �R�duction des impacts des activit�s mini�res sur l�environnement�, cette rencontre, qui se d�roule en continuit� du s�minaire organis� les 17 et 18 f�vrier 2004, aborde, sous l�aune de l�expertise nationale mais �galement �trang�re, notamment canadienne, fran�aise et marocaine, tous les aspects de la probl�matique environnementale li�e � l�activit� mini�re, pr� et post-exploitation mini�re, la pr�vention des risques, les risques sur la sant� et les conditions de travail. En d�autres termes, comment prot�ger l�environnement et les ressources naturelles tout en assurant l�activit� mini�re. Cela d�autant que quelque 1919 titres miniers ont �t� octroy�s, dans le contexte du d�veloppement de l�activit� mini�re ouverte � l�investissement priv� et �tranger, et m�me si notre pays n�attire pas assez d�investissements �trangers. Et d�autant, selon une repr�sentante du MATE qui a explicit� la politique environnementale mise en �uvre, dans le cadre d�une strat�gie d�cennale, que le co�t �conomique de la d�gradation de l�environnement est de l�ordre de 3,5 milliards de dollars chaque ann�e (7% du PIB). En ce sens, il est pertinent de noter que le programme de d�pollution du Grand Annaba a permis de r�duire de 88% les �manations d�oxyde de soufre et de 98% celles d�oxyde d�azote, ainsi que la prochaine transformation de l�ancienne d�charge de Oued Smar en un jardin public d�une quarantaine d�hectares. �galement, il a �t� �voqu� la d�cision du Conseil des participations de l�Etat de fermer les usines d�amiante, plus d�une centaine de cas de cancers provoqu�s par l�amiante ayant �t� relev�s au niveau de la Caisse nationale d�assurance sociale. Tout en relevant que l�Alg�rie compte trois zones �rouges� en mati�re de PCB, 2360 tonnes de pesticides stock�s p�rim�s devant �tre �limin�s, que 1 million de m�tres cubes d�eaux us�es se d�versent quotidiennement dans la mer et que la n�cessit� d�identifier les fili�res de traitement des d�chets mercuriels (1 million de tonnes) se pose. Cela �tant, il est attendu de ce 2�me s�minaire la formulation de propositions pertinentes en mati�re de r�duction des impacts de l�activit�, � la faveur des recommandations formul�es par les ateliers en date du 24 d�cembre 2006, compos�s de repr�sentants du MATE et de l�ANGCM et qui ont abord� les aspects juridiques, r�glementaires et administratifs, techniques et financiers. Il a �t� ainsi recommand� notamment de joindre l�autorisation de l��tablissement class� pour la protection de l�environnement dans le dossier de demande d�autorisation et permis d�exploitation mini�re ainsi que dans le dossier de renouvellement, d�harmoniser les d�lais en mati�re de mati�re de proc�dure de d�livrance des autorisations d�exploitation des �tablissements class�s et d�exploitation mini�re. Mais �galement d�int�grer la police des mines dans la commission de surveillance et de contr�le des �tablissements class�s et au choix de la technique d�exploitation mini�re, l�am�lioration de la qualit� des �tudes pour le projet d�exploitation et l��tude d�impact sur l�environnement et le plan de gestion environnementale, la mise en �uvre de techniques efficaces pour la remise en l��tat des lieux afin d�assurer le d�veloppement durable et la reconversion �conomique des r�gions o� �tait implant� le projet minier. Comme il a sugg�r� de rendre variable le taux de la provision annuelle allou�e � la remise en l��tat des lieux financi�re � en fonction de l��tude d�impact et du co�t r�el de la r�habilitation graduelle et finale du site � de 0,5% � 5% du chiffre d�affaires annuel hors taxe, de constituer une garantie financi�re initiale d�environ 30% du co�t de la r�habilitation finale et de rechercher des financements externes.
Ch�rif Bennaceur

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