Actualit�s : ON Y COMPTE AU MOINS DEUX MORTS ET DES DIZAINES DE BLESSES
Emeutes � Khenchela


L�histoire serait-elle en train de se r�p�ter ? Le pr�c�dent de B�ni- Douala, qui avait entra�n� la Kabylie et plusieurs r�gions du pays dans une spirale infernale de violence des mois durant, vient de secouer la r�gion de Ka�s dans la wilaya de Kenchela. Des gendarmes ont une fois encore tir� sur des manifestants causant la mort d�au moins une personne et blessant plusieurs autres.
Deux personnes auraient trouv� la mort et une dizaine d�autres bless�es par balles suite aux violentes �meutes qui se sont d�clar�es hier dans la localit� de Ka�s � Khenchela. C�est du moins ce que nous ont d�clar� des sources locales alors qu�un autre bilan, officiel celui-ci, parle d�un mort parmi les manifestants et plusieurs bless�s dont des gendarmes. Ces derniers auraient ouvert le feu en direction des manifestants qui voulaient s�en prendre � leur brigade. Les �meutiers chauff�s � blanc, suite au d�c�s d�un habitant de Ka�s, victime lui aussi d�une rafale de gendarmes en faction dans un barrage routier, ont pris pour cible les uniformes verts, apr�s avoir barricad� la route nationale � l�aide de troncs d�arbre et autres pneus en flammes. La victime que l�on identifie, selon les premiers �l�ments en notre possession comme, �tant un contrebandier connu de la r�gion aurait dans un premier temps, dans la nuit de mardi � mercredi, refus� d�obtemp�rer et tent� de forcer le barrage des gendarmes alors qu�il conduisait un v�hicule suspect� de transporter des marchandises de contrebande. La riposte des gendarmes lui aurait �t� fatale ce qui, pr�cis�ment, allait mettre le feu aux poudres. Et c�est hier donc que la tension a atteint son paroxysme puisque des t�moins oculaires affirment avoir v�cu des sc�nes d�une rare violence. D�un c�t�, les �meutiers arm�s de pierres et autres objets, et de l�autre, les brigades anti�meute qui ont us� de matraques, de bombes lacrymog�nes et de balles r�elles. Le drame ne tardera pas puisque plusieurs manifestants seront touch�s par balles, mortelles pour au moins l�un d�entre eux. Nous y reviendrons.
K. G.

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