Jamais depuis 1974, l�oued Sebaou n�avait connu pareille crue. Ces derniers jours, celui-ci, qui a d�bord� de son lit de Boukhalha � Bordj-Seba, a englouti toute la vall�e. Des vergers ont �t� saccag�s et la conduite d�AEP qui alimente Tigzirt et quelques communes avoisinantes a �t� d�truite.
A Sidi-Na�mane, cinq habitations se sont effondr�es et des arbres ont �t� d�racin�s par les vents violents qui ont accompagn� ces pluies diluviennes. A Dra�-Ben-Khedda, au bidonville de La�rass, qui a le pied dans le lit de l�oued Bougdou, dans ces baraques de fortune, 18 familles y vivent d�pourvues de la moindre commodit�. Trois baraques se sont effondr�es et leurs occupants �vacu�s. Aux d�p�ts de la CCLS, les d�g�ts sont �normes, deux hangars construits avec des �panneaux sandwichs� ont vu leurs toitures emport�es par les vents violents, 100 quintaux de semence de c�r�ales non trait�s, de la sacherie et des engrais en quantit� ont �t� perdus. Le lyc�e Krim- Belkacem a d� fermer pour cause d�inondation tout comme la cit� des 400-Logements, elle aussi construite par l�ex-DNC sur des mar�cages. L�ann�e derni�re d�j�, 6 familles ont d� �tre �vacu�es vers le C-RA local. Une ann�e apr�s, la catastrophe est encore l�. Au si�ge de l�APC, une cellule de crise a �t� mise sur pied comprenant des brigades d��coute et des brigades d�intervention. Outre les trois engins de l�APC, quatre entrepreneurs ont mobilis� les leurs spontan�ment. �La Duch a charg� trois entreprises pour la construction d�un canal, la canalisation des eaux pluviales et la r�fection des conduites d�assainissement. Les travaux ont �t� b�cl�s et le canal a �t� r�alis� � seulement 20%. Pis, l��tude a �t� fauss�e, les buses et les regards sont sous- dimensionn�s. Pourtant, tous ces travaux devaient �tre achev�s en d�cembre 2006�, fulminait un membre de l�ex�cutif communal. Le lotissement Touares a �t� isol� en raison des affluents torrentiels qui se d�versaient avec force. Depuis le col de Tajwimaat, des eaux boueuses ont envahi le quartier de Mouldiwan, le domaine agricole Rahli et une bonne partie de la route menant vers Sidi-Ali-Bounab. A Tadma�t, pratiquement tout le territoire longeant la RN12 jusqu�� Naciria est sous les eaux. Des maisons ont �t� d�truites au hameau des Ia�zaven, les cit�s du Parc et des Chouhadas sont devenues un vrai bourbier. Au centre-ville, on ne d�plore fort heureusement pas de d�g�ts. A l�heure o� nous mettons sous presse, des pluies diluviennes s�abattent encore sur la vall�e du Sebaou, envelopp�e par un �pais brouillard. Le pire est � craindre. Tayeb B.

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