Actualit�s : FLN
Inflation de candidatures et une crise qui perdure


La bataille des listes et des candidatures fait rage au FLN. Au sommet comme � la base. Et ce, sur fond de crise interne rest�e ouverte depuis avril 2004.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Abdelaziz Belkhadem peine d�ailleurs � contenir les ardeurs des cadres du parti, les ministres notamment, tous issus du fameux �mouvement de redressement� qui a la mainmise sur l�appareil du FLN. L�appareil, mais pas la base o� le gros des troupes demeure fid�le � ce qu�on appelle �le courant l�galiste� qu�incarne Ali Benflis. Les ministres du parti ont d�ailleurs interpell� Belkhadem sur la question, il y a une semaine. �On attend toujours la r�ponse du SG�, nous confiait l�un d�eux, s�expliquant en ces termes : �Il est hors de question de reconduire sur les listes du FLN ceux qui ont �t� contre le deuxi�me mandat.� Pour tenter de calmer le jeu, Belkhadem a mis sur pied une commission nationale. Pr�sid�e donc par lui-m�me, cette commission est compos�e des six autres membres de l�instance ex�cutive (Amar Sa�dani, Amar Tou, Salah Goudjil, Abdelkrim Abada, Sa�d Bouhadja et Abdelkader Bounekraf) ainsi que des pr�sidents des commissions permanentes du parti. Une commission �qui a d�j� pris un mauvais d�part dans la mesure o�, � l�exception de Belkhadem, tous ces membres sont eux-m�mes candidats ou potentiellement�. Si l�actuel pr�sident de l�APN conduira la liste du parti � El-Oued, son �adversaire direct� dans la direction nationale, Abdelkrim Abada, prend, lui, la t�te de la liste d�Alger, qui reste encore � faire ! En fait, pour les 32 si�ges de la capitale, se bousculent d�ores et d�j� pas moins de... 600 candidatures ! �Il faut s�attendre � une bataille sans merci � Alger comme partout ailleurs�, s�inqui�te un membre influent au parti. �Les m�contentements seront tels, cette fois-ci, que le sc�nario-catastrophe des s�natoriales de janvier dernier risque de se reproduire � une �chelle industrielle !� explique-t-il. Ce qui rend la situation d�autant plus compliqu�e pour l�ex-parti unique reste le fait que l�actuel ministre de l�Int�rieur demeure farouchement hostile � l�actuelle direction du FLN. La preuve ? Il refuse toujours d�agr�er le 8e congr�s bis de 2005. K. A.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/03/14/article.php?sid=50838&cid=2