Monde : NUCL�AIRE
Moscou appelle T�h�ran � prendre les "mesures qui s'imposent"


La Russie a appel� hier l'Iran � prendre les "mesures qui s'imposent" pour relancer le "processus de n�gociations" dans le dossier nucl�aire iranien, lors d'une visite � Moscou du num�ro deux du Conseil supr�me de s�curit� nationale iranien, Ali Hosseini-Tash.
"La partie (russe) a soulign� qu'il �tait important que l'Iran garantisse l'ex�cution des exigences pos�es par le Conseil de s�curit� de l'ONU et l'AIEA et prenne les mesures constructives qui s'imposent pour lancer le processus de n�gociations", a d�clar� le porte-parole du minist�re russe des Affaires �trang�res Mikha�l Kamynine dans un communiqu�. M. Hosseini-Tash se trouvait lundi et mardi � Moscou, o� il a rencontr� le secr�taire du Conseil de s�curit� russe, Igor Ivanov, sur les "questions li�es � la situation autour du programme nucl�aire iranien", selon un communiqu� de la diplomatie russe. La Russie, alli�e traditionnelle de T�h�ran dans ce dossier, multiplie depuis quelques jours les pressions sur l'Iran alors que les grandes puissances pr�parent de nouvelles sanctions contre ce pays en raison de son programme d'enrichissement d'uranium. L'Iran est soup�onn� de vouloir se doter de l'arme atomique sous le couvert d'un programme nucl�aire civil. La Russie a menac� lundi de tourner le dos � T�h�ran et a annonc� un nouveau retard de deux mois dans la construction de la centrale nucl�aire de Bouchehr (sud de l'Iran), qui devait �tre achev�e en septembre. Le principal n�gociateur iranien dans le dossier nucl�aire, Ali Larijani, cit� par l'agence de presse iranienne ISNA, a jug� hier ce d�lai "d�plorable". L'Iran s'est dit pr�t hier � garantir que son programme nucl�aire ne sera pas d�tourn� � des fins militaires si ce dossier quitte la table du Conseil de s�curit� de l'ONU. Dans un discours devant la Conf�rence du d�sarmement � Gen�ve, le ministre iranien des Affaires �trang�res, Manouchehr Mottaki, a assur� que son pays s'efforcera de ramener la confiance si les cinq membres permanents du Conseil de s�curit� et l'Allemagne renvoient le dossier � l'Agence internationale de l'�nergie atomique (AIEA).



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/03/14/article.php?sid=50863&cid=26