L�action de protestation des ayants droit de chouhada initi�e par la F�d�ration nationale des fils de chahid (FFC) de la wilaya de Tizi- Ouzou, le 19 mars dernier � l�occasion de la Journ�e de la victoire et emp�ch�e par les pouvoirs publics suscite toujours la pol�mique et des r�actions de col�re de la part des militants de la FFC qui se sont montr�s tr�s critiques � l��gard des pouvoirs publics et du patron de l�Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Sa�d Abadou, dont les propos tenus dans un quotidien national lui ont valu une vol�e de bois vert de la part des ayants droit de chouhada protestataires de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Revenant sur les p�rip�ties de l�action de protestation pr�vue � Alger devant le Palais du gouvernement pour soutenir une plateforme de revendications et violemment r�prim�e par les forces de l�ordre, les fils de chahid de la FFC condamnent dans une d�claration remise � notre journal l�emp�chement de leur sit-in par les pouvoirs publics. �Une perfide agression polici�re que rien ne justifie � travers laquelle le pouvoir politique s�illustre encore une fois par ses pratiques r�pressives et anti-d�mocratiques pour ne laisser s�exprimer que les voix qui lui sont acquises�, lit-on dans la d�claration de la FFC qui prend s�v�rement � partie le patron de l�Organisation des moudjahidine dont les propos tenus suite � la tentative de rassemblement avort�e et initi�e par la FFC ont d�plu aux militants de cette organisation pour qui, la d�claration de l�ex-ministre des Moudjahidine �cache mal une attitude discriminatoire et hostile aux fils de chahid (...) quand, � plus forte raison, ils n��margent pas � la m�me enseigne id�ologique et politique que lui...� Pire, Sa�d Abadou est accus� de rouler exclusivement pour les gens de l�organisation qu�il dirige et �o� pullulent des �baroudeurs� de la 25e heure dont il (S. Abadou) s�empresse de blanchir le pass� r�volutionnaire douteux�, lit-on encore dans la d�claration de la FFC de Tizi-Ouzou qui promet de revenir � la charge pour faire aboutir �les revendications�.
S. A. M.

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