R�gions Centre : JOURNEE MONDIALE DE L'ARBRE
Sensibiliser l'homme au respect de la nature


C�est par le proverbe indien �ce n�est que lorsque le dernier arbre sera coup�, la derni�re rivi�re s�ch�e et le dernier poisson p�ch� que l�on saura que l�argent n�est pas comestible�, qu�un militant de l�association �cologique de l�universit� de Tizi-Ouzou, Eco-Action, a r�sum� tout l�int�r�t que l�homme doit r�server � la nature et essayait de mobiliser les esprits contre toutes les �mis�res� qu�on lui fait subir au profit d�imp�ratifs �conomiques et industriels.
C��tait le meilleur moyen de mettre en exergue l�importance qui devrait �tre accord�e � l'arbre, l�eau et la m�t�o, � l�environnement en bref, objet de multiples atteintes et d�gradations qui ont atteint le pic ces derni�res d�cennies. C��tait, entre autres, le concept g�n�ral autour duquel tentaient d�attirer l�attention des visiteurs les acteurs r�unis � la maison de la culture de Tizi-Ouzou autour de la c�l�bration des journ�es mondiales de l�arbre, de l�eau et de la m�t�o qui se suivaient du 21 au 23 du mois courant. C�l�bration, pour la pr�cision, organis�e par la Conservation des for�ts et � laquelle ont pris part plusieurs partenaires, comme Eco-Action, le Parc national du Djurdjura et bien d�autres organismes, associations et artisans, venus des quatre coins de la wilaya. En plus de beaucoup d�expositions en permanence, qui ont, par ailleurs, attir� un nombre impressionnant de visiteurs, les organisateurs ont programm� d�autres activit�s � vis�es sensibilisatrices et mobilisatrices. Ainsi des sorties de reboisement ont eu lieu et ont concern� les quartiers p�riph�riques de la ville de Tizi-Ouzou, � l�instar de M�douha, Boukhalfa et Anaramellal. La mobilisation autour du th�me de la protection de la nature trouve toute sa vocation et tout son int�r�t dans les impressions des �tudiants d�Eco-Action, dans la gravit� et l�ampleur que le ph�nom�ne a pris � l��chelle plan�taire, mais aussi locale. La d�gradation de la couche d�ozone, le changement climatique, la pression atmosph�rique, l�effet de serre sont autant d�indices et de facteurs qui inciteraient � plus de prise de conscience mondiale, notamment des puissances industrielles, qu�on classe parmi les plus grands responsables de cette situation et de ce qui en d�coulera comme cons�quences. Pour la r�gion de Tizi- Ouzou, le constat fait est des plus dramatiques. Nos ��colos� tirent la sonnette d�alarme et �num�rent une panoplie de voyants qui seraient au �rouge fonc�. La non-sanction des atteintes, dans les milieux urbains notamment, l�absence d�espaces verts, par rapport � d�autres wilayas, l�insuffisance d�entretien et la d�gradation du milieux forestier qui aurait tendance � se r�tr�cir, le non-respect de l�eau, la pollution des barrages et rivi�res, la menace sur les sources naturelles et la disparition de la nappe phr�atique due � l�extraction du sable, absence de stations d��puration pour les eaux us�es, d�charges anarchiques et non contr�l�es... sont, entre autres, les �l�ments d�un d�cor qu�ils jugent de plus en plus en �tat de d�liquescence. �C�est l� une situation qui interpelle grandement les pouvoirs publics, mais aussi la conscience de tout un chacun�, ont tenu � conclure ces �co�tudiants�. R. A.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable