Hocine Ouadah, wali de Blida, a clarifi�, � l�issue d�une sortie sur le terrain dans le cadre du relogement des 111 familles habitant des maisons pr�caires � Bougara, que la situation des occupants des bidonvilles de Blida sera �tudi�e au cas par cas. Pour le premier responsable de l�ex�cutif de wilaya, ce ne sont pas tous les occupants de ces habitations de fortune qui b�n�ficieront de logements sociaux.
On apprendra, en effet, que la priorit� sera donn�e aux citoyens qui le m�ritent r�ellement, sachant que plusieurs familles blid�ennes habitent, dans l�exigu�t� la plus totale, un seul et m�me logement mais ne font pas de bruit autour d�eux alors que nombreux parmi ceux qui logent aujourd�hui ces bidonvilles n�ont pas plus de quinze ann�es � Blida et poss�dent, en contrepartie, des biens immobiliers dans leur wilaya d�origine leur permettant de vivre assez d�cemment chez eux. Pour l�exemple, le recensement des habitants des bidonvilles de Sidi Abdelkader, pour ne citer que ceux-l�, a r�v�l� que sur les 350 familles qui y r�sident, seules 14 sont issues de la ville de Blida. Le reste �mane des wilayas limitrophes qui, en g�n�ral, ont fui le terrorisme. Toutefois, les d�loger demeure un v�ritable probl�me pour les responsables d�autant que ces familles, qui ont pris go�t � la vie citadine m�me si la situation s�curitaire s�est nettement am�lior�e dans leurs localit�s respectives, refusent d�y retourner. Mais le plus inqui�tant est cette �tude sociologique qui a d�voil� qu�une partie non n�gligeable de fl�aux sociaux provient de ces cit�s devenues presque des ghettos. Ch�mage aidant et conditions de vie difficiles, certains jeunes issus de ces agglom�rations s�adonnent au banditisme pour subvenir � leurs besoins. Et c�est ce qui fait multiplier les cas d�agression et de vol � la tire, devenus l�gion � Blida, cette ville qui, dans un pass� pas tr�s lointain, �tait un havre de paix. Le redeviendra-t-elle un jour ? C�est la question que se pose un grand nombre de ses habitants.
M. B.

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