
Actualités : L'ENVELOPPE PEUT ÊTRE REVUE A LA HAUSSE 10 milliards de dinars pour la recherche scientifique
Pour 2007, 10 milliards de dinars sont déjà inscrits dans la loi de finances au titre du Fonds national de recherche scientifique et de développement technologique pour le fonctionnement, l’équipement scientifique et les réalisations. C’est ce qu’a indiqué, hier, la directrice de la recherche scientifique et du développement technologique, au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Houria Rebbah. Animant une conférence de presse au siège du département de Harraoubia, cette directrice a souligné que «les financements seront accordés par objectifs de recherche et doivent obéir à une logique de résultats conformément aux principes généraux de la modernisation des systèmes budgétaires engagée par l’Etat». Le projet de loi en cours de finalisation, dont la promulgation est prévue incessamment, prévoit, en outre, 20 milliards de dinars par an sur cinq ans. Pour ce projet de loi, en termes de développement de la ressource humaine, il s’agit également de promulguer les statuts du chercheur permanent et de l’enseignant chercheur. «Des mesures incitant le chercheur à valoriser ses résultats et à renforcer la participation des compétences algérienne résidant à l’étranger seront aussi adoptées», a indiqué le Pr Rebbah qui dira à ce sujet que les compétences algériennes résidant à l’étranger sont de plus en plus mobilisées. «Il ne s’agit pas de présence physique mais ces compétences se mobilisent. Le quart des conseils scientifiques sont des chercheurs algériens résidant à l’étranger», a-t-elle noté. Les laboratoires de recherche sont au nombre de 639 répartis sur huit grands domaines. Les sciences fondamentales et les technologies et énergies représentent les secteurs les plus nantis en unités de recherche. Il existe actuellement 15 500 chercheurs dont près de 2 000 chercheurs permanents exerçant au sein des centres et unités de recherche. Le reste représente des enseignants chercheurs, soit 50% du corps enseignant évalué à 28 000 enseignants. L’objectif étant de mobiliser, à l’horizon 2010, au moins 60% du potentiel enseignant universitaire. Quant aux activités de recherche scientifique, elles sont évaluées périodiquement tous les trois ans. «Entre 2001 et 2005, tous domaines confondus, il a été publié 3 740 publications internationales, 2 137 publications nationales, 8 242 communications internationales, 6 268 communications nationales et 15 brevets», a estimé le Pr Rebbah. Ce chiffre est «indicatif. En dix ans, de 1995 à 2005, il y a une augmentation constante des productions scientifiques». Le Pr Rebbah de relever l’accélération du rythme de la production en 1997 par programmes nationaux de recherche et en 2002 après la mise en œuvre des premiers laboratoires. «Ces chiffres confirment l’existence d’un pôle de compétence en sciences exactes et sciences de l’ingénieur», a souligné la directrice de la recherche scientifique et le développement technologique. En matière de formation postgraduée, il est enregistré l’ouverture de près de 7 000 postes de formation postgraduée par an et la mise en place de 15 écoles doctorales. Enfin, le Pr Rebbah a indiqué que les laboratoires, les unités et les centres de recherche sont de plus en plus sollicités par le secteur socioéconomique pour des études et des expertises. Meriem Ouyahia molesoir@yahoo.fr
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