Le Soir Retraite : TAUX DE NON-DECLARATION DES TRAVAILLEURS A LA S�CURIT� SOCIALE
Les 53,3 % de l'ONS et les 27% de Louh


Lors de d�clarations � la presse, le 18 mars dernier, le ministre du Travail et de la S�curit� sociale a contest� le taux des travailleurs non d�clar�s � la S�curit� sociale, annonc� quelques jours auparavant par l'Office national des statistiques, ONS, (voir le �Soir Retraite� du 21 mars 2007), un taux de 53,3% issu d�une enqu�te aupr�s de plus de 14 000 m�nages.
Le ministre en question a avanc� un taux de 27% seulement, qui est en fait tr�s en de�� de la r�alit�. Selon lui, le taux arr�t� par son minist�re est le r�sultat de v�rifications effectu�es sur le terrain. Il est certainement difficile pour le ministre d�accepter les chiffres de l�ONS, qui, faut-il le rappeler, est un organisme gouvernemental, car d�une part, cela signifierait que les chiffres qu�il a communiqu�s au chef de l�Etat � l�automne dernier, lors des auditions des ministres � sont faux, et d�autre part, ce serait reconna�tre que le minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, et les organismes sous tutelle, ont totalement �chou�, non seulement � r�duire le taux de non-d�claration des salari�s � la S�curit� sociale, mais aussi � emp�cher la dangereuse mont�e en fl�che de ce taux. Les pouvoirs publics se doivent de r�agir rapidement et fermement face au fl�au de l��vasion sociale dont une des cons�quences les plus f�cheuses serait de compromettre la p�rennit� du syst�me de protection sociale, d�hypoth�quer l�avenir des syst�mes de S�curit� sociale et de retraite. Et ce n�est pas en faisant de nouveaux cadeaux aux �ventuels investisseurs en mati�re de charges sociales � voir la loi r�cente � cet effet et le dispositif r�glementaire qui en d�coule � que les choses s�am�lioreront.
Djilali Hadjadj

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