Actualités : LE MINISTERE DE L'INTERIEUR LUI INTERDIT DE PARTICIPER AUX LEGISLATIVES
L'UDL demande une commission d'enquête


L’Union pour la démocratie et les libertés (UDL) a été interdite de participer à l’élection législative du 17 mai prochain. C’est ce qui est indiqué dans un communiqué émanant de ce parti qui a obtenu son agrément en 1990. Se considérant comme étant «le seul parti libéral en Algérie», l’UDL demande à ce qu’une commission «d’enquête indépendante soit installée pour dévoiler toute la vérité à l’opinion nationale et internationale pour qu’il soit rétabli dans ses droits».
Belkaïd Nacer, membre du bureau national de ce parti et chargé des relations publiques, a affirmé que le motif de cette interdiction est inconnu. «Nous avons tenu notre conseil national en 2003 et l’année prochaine se tiendra notre congrès. Nous ne savons pas si ce refus est dû à un problème juridique ou administratif», a-t-il déclaré. Dans le communiqué de presse, il est toutefois noté que «le ministère de l’Intérieur n’a trouvé comme raison à ce blocage que l’existence de problèmes internes au parti». Selon le chargé des relations publiques, l’exécutif de l’UDL, après maintes tentatives, «a enfin été reçu par le directeur des libertés publiques du ministère. L’UDL, représentée par son vice-président, a pu plaider sa cause». «Il y a de cela à peu près huit mois, il lui a été remis toutes les décisions et documents administratifs qui mettent fin à ces problèmes vieux de quatre ans», a affirmé Belkaïd. Pour ce parti politique, le ministère de l’Intérieur «stoppe» la libéralisation politique et «dévoile la volonté du pouvoir à faire obstacle à l’UDL et montre une autre fois le désir du pouvoir en place à garder le monopole du Parlement». Et d’ajouter : «Ce type de manœuvres machiavéliques utilisées par le pouvoir en place permet de penser que la fraude électorale a déjà commencé et que les élus du Parlement sont déjà choisis. » L’UDL note que ce genre de pratiques «met en danger toutes les valeurs et principes de démocratie et remet en cause tous les acquis du peuple algérien, à savoir la liberté politique, le respect des droits du citoyen et surtout l’alternance».
M. O.
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