R�gions Est : CONSTANTINE
35 personnes examin�es pour syndrome dysent�rique


�La preuve bact�riologique n�est pas encore constat�e pour affirmer s�il s�agit bien d�une �pid�mie de typho�de. Ce que nous pouvons dire c�est que les 35 personnes examin�es du 5 au 9 avril courant au niveau du service des urgences du CHU ont souffert d�une toxi-infection alimentaire collective due, probablement, � l�eau. A cet effet, nous avons alert� les services comp�tents de la direction de la sant� de la wilaya afin d�ouvrir une enqu�te �pid�miologique pour d�terminer la cause de l�infection�.
C�est ce qu�a d�clar� le directeur du CHU de Constantine, le Dr Zermane, hier, � propos de l�intoxication qui a touch� pr�s d�une quarantaine de personnes habitant la cit� populaire d�El- Guemmas � Constantine o� le spectre de la typho�de suscite depuis toujours peur et inqui�tude des locataires de ce quartier d�sh�rit�, notamment depuis le lancement des travaux de r�novation des r�seaux d�alimentation en eau potable et des eaux us�es il y a quelques mois. Le Dr Zermane a pr�cis� que cette histoire a commenc� dans la nuit de jeudi � vendredi derniers quand le service des urgences du CHUC a d� consulter 21 personnes, �g�es entre 15 et 70 ans, dont 2 familles compos�es respectivement de 7 et 8 membres, pour syndrome dysent�rique, c�est-�-dire fi�vre, diarrh�e et vomissements. Lors de la nuit suivante, 8 autres malades ont �t� examin�s pour les m�mes sympt�mes. La journ�e du 9 avril a, elle aussi, connu son lot d�intoxiqu�s qui, selon le DG du CHU, habitent le m�me �lot du quartier pr�cit�. Le m�me responsable a affirm� qu�aucune admission n�a �t� enregistr�e jusqu�� maintenant au niveau de la structure sanitaire qu�il g�re. Les diagnostics, selon les termes du Dr Zermane, n�ont pas affich� des signes de d�shydratation pour ces malades lesquels sont, actuellement, sous traitement ambulatoire. Et d�ajouter que la cause de cette contagion n�a pas encore �t� d�termin�e. �Vu la fr�quence des contaminations et les d�clarations des malades, nous pensions � une �ventuelle consommation d�eau impropre, mais �a reste une hypoth�se comme une autre tant que les r�sultats de l�enqu�te ne sont pas connus�, a-t-il indiqu�. C�t� direction de la sant�, aucune information n�a filtr� sauf qu�un m�decin au service de pr�vention aupr�s de cette administration s�est content� d�affirmer que l�enqu�te diligent�e par la direction n�a pas encore connu d��pilogue.
Lyas Hallas

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