Actualit�s : SELON NOUREDDINE-YAZID ZERHOUNI
La th�se d'attentats kamikazes remise en cause


Des r�v�lations d�une extr�me importance ont �t� communiqu�es hier en marge de la visite de Bouteflika � Constantine par le ministre d�Etat, ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales � propos des terribles attentats terroristes qui ont secou� la capitale mercredi dernier. Selon Noureddine-Yazid Zerhouni, la th�se d�attentats kamikazes pourrait �tre remise en cause apr�s la d�couverte parmi les d�bris d�un des v�hicules ayant servi au transport des engins explosifs d�un dispositif � t�l�commande.
Ce qui laisse supposer de l�avis du ministre de l�Int�rieur que l�explosion a �t� actionn�e � distance. �Il se peut que ce soit quelqu�un qu�on a charg� seulement de d�poser la bombe et qu�on a fait exploser par la suite pour ne pas laisser de traces�, a sugg�r� Zerhouni en se posant la question si le ou les ex�cutants �taient vraiment pr�dispos�s � l�acte suicidaire. Et pour bien �tayer son propos, le ministre de l�Int�rieur fait appel au t�moignage film� de l�un des fr�res du kamikaze pr�sum� qui a cibl� le Palais du gouvernement et dont le pass� de �drogu� et so�lard� ne pr�destinait pas � une �ventuelle adh�sion � la mouvance qui a revendiqu� les attentats. Une explication possible selon Zerhouni, qui repose sur le fait que l�on se soit servi du fait que �le kamikaze� soit un accoutum� de la drogue ou encore un marginal qu�on est parvenu � �soudoyer� en le chargeant de certaines missions banales dans un premier temps avant d�en faire un poseur de bombes. �La question de savoir si ces attentats sont l��uvre de v�ritables kamikazes reste pos�e�, a d�clar� Zerhouni en insistant qu�il faudra composer avec cette nouvelle donne et maintenir ouvert un grand point d�interrogation. S�agissant de l�effet surprise de ces attentats, lequel a h�b�t� aussi bien l�opinion nationale qu�internationale, Noureddine-Yazid Zerhouni a affirm� qu�il n�a jamais �cart� l��ventualit� d�un tel acte car, �� mon avis, dira-t-il, poser une bombe est l�acte le plus facile, voire le plus simple et le plus impopulaire�. L�exemple des attentats qui ont cibl� la capitale ib�rique ou encore Londres est cit� par le ministre de l�Int�rieur qui reconna�tra implicitement la paternit� d�Al Qa�da dans les explosions qui ont �branl� ce 11 avril Alger. Et en d�pit de la teneur de ces horribles frappes, Zerhouni s�est �trangement hasard� d�avancer qu�Al Qa�da serait aux abois. �Quand on est r�duit, pour une telle organisation, � utiliser des moyens aussi impopulaires, c�est qu�on est aux abois et qu�on a des moyens limit�s�, dira celui qui a annonc� au monde entier le bilan macabre de ces attentats.
K. G.

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