Monde : FRANCE
Les principaux candidats d'accord sur les grands dossiers �trangers


Les trois candidats en t�te des sondages pour la pr�sidentielle fran�aise sont globalement d'accord sur la plupart des grands dossiers d'actualit� internationale, tous souhaitant en particulier un durcissement des sanctions � l'�gard du Soudan pour r�gler la crise du Darfour.
Interrog�s par le journal Le Monde sur �dix enjeux de politique �trang�re�, le candidat de droite Nicolas Sarkozy, la socialiste S�gol�ne Royal et le centriste Fran�ois Bayrou ont apport� des r�ponses souvent proches, confirmant ainsi que les dossiers internationaux ne constituaient pas un enjeu majeur du scrutin dont le premier tour aura lieu dimanche. Leurs r�ponses confirment aussi que la politique ext�rieure de la France devrait �tre marqu�e, quel que ce soit le vainqueur, par la continuit�. Le seul des dossiers abord�s sur lequel ils marquent une forme de rupture par rapport au pr�sident Jacques Chirac est celui des ventes d'armes � la Chine, aucun d'entre eux ne se disant favorable � une lev�e de l'embargo europ�en pr�n�e par le chef de l'Etat sortant. Tous trois se disent par ailleurs favorables � l'adoption de nouvelles sanctions contre le r�gime soudanais si ce dernier continue de refuser le d�ploiement de Casques bleus de l'ONU au Darfour. Parlant d'un drame humain �totalement intol�rable�, Mme Royal sugg�re �le gel des avoirs ou l'embargo sur les exportations de p�trole soudanais�, qui sont destin�es en majorit� � la Chine. M. Sarkozy plaide pour un �durcissement d�cisif des sanctions�, �voquant �galement un �gel des avoirs�. Pour M. Bayrou, �les sanctions doivent �tre imm�diates et couvrir l'exportation des produits p�troliers� ainsi qu'un gel des avoirs. Mme Royal et M. Bayrou ne reprennent pas leurs id�es de faire pression avant les Jeux olympiques de P�kin sur la Chine ou de boycotter cette comp�tition pour protester contre le soutien chinois � Khartoum. Sur le nucl�aire iranien : les trois candidats militent tous en faveur d'une action concert�e de la communaut� internationale et mettent en garde contre une attaque militaire d�cid�e �unilat�ralement� par Washington. Mme Royal ne r�it�re toutefois pas son opposition formelle � l'accession de l'Iran, en l'�tat actuel, au nucl�aire civil.

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