Sports : FOOTBALL
L'ARBITRAGE ALGERIEN EN QUESTION
Malaise profond ou vent de folie ?


Depuis un certain temps, notre sport roi est alt�r� par les prestations moribondes de nos footballeurs pourtant chichement r�mun�r�s. Mais voil�, � l�approche de la cl�ture des diff�rents championnats, c�est le corps arbitral qui prend la t�te en d�cidant lui aussi de mettre son grain de sel dans une machine d�j� �corros�e� par les incessants scandales o� les forces occultes passent pour jouer le beau r�le.
Le summum de cette �folie arbitrale� a �t� atteint en cette 25e journ�e. Pas la peine d�en rappeler les faits qui se sont produits � Boufarik, Oran et � Bologhine. La question est de savoir comment et pourquoi l�homme en noir agit de la sorte � un moment si crucial de la comp�tition. La prestation de l�arbitre peut �tre sournoise. Comme pour avoir un ascendant sur un de ses adjoints, l�arbitre directeur tourne le dos et de ce fait, m�me si le drapeau est lev� et que le public siffle, il fait la sourde oreille. C�est � partir de tels actes que la contestation prend forme. La logique arbitrale veut que le mieux plac� d�entre les trois juges ait raison. Alors que l�on d�couvre maintenant un nouveau mode d�arbitrer qui fait que l�arbitre central tourne volontairement le dos � ses assistants dans des situations litigieuses. L�, l�assistant doit s��clipser en s�abstenant de lever son drapeau comme c��tait le cas au cours des rencontres de vendredi dernier (MCO-NAHD et PAC-ASMO). Ce qui est une forme d�incorrection envers les assistants. Au cours de la confrontation CRB- JSMB, l�arbitre directeur et un des assesseurs sont rest�s de glace suite � une action o� le ballon a rebondi sur la main d�un d�fenseur b�jaoui qui, pour la petite histoire, n�avait pas mani�. Ce qui conforte la bonne d�cision des arbitres sus-cit�s de ne pas sanctionner l�infraction involontaire par un penalty. Il y a lieu toutefois de s�interroger si cet arbitre aurait �t� en mesure de prendre cette juste d�cision dans le cas o� le r�sultat �tait d�favorable au CRB ? Ce qui nous ram�ne � fournir un cas similaire qui s�est produit dans la partie ouest de la capitale o� se jouait USMA- JSK. Ce jour, l�arbitre avait siffl� un penalty au profit des Usmistes. Il aurait d� sanctionner par un nouveau coup de pied de r�paration en faveur de l�USMA suite � une autre faute grave d�un d�fenseur kabyle envers l�attaquant Boussoufiane. L�arbitre pourtant pr�s de l�action a ferm� l��il, estimant peut-�tre qu�il n�a pas le droit d�offrir plus d�un penalty par match et par club. Continuant dans son style �compensatoire�, il a omis d�exclure le gardien de l�USMA, sorti en dehors de sa zone et � l�aide de sa main pour contrer un attaquant de la JSK. Ces faits peuvent �tre confirm�s par les images de la TV. Si les lois en vigueur ne peuvent pr�sider � la reprogrammation de ses matches ou � l�inversion des r�sultats, ces images peuvent pourtant constituer une preuve suffisante pour d�juger les arbitres fautifs � l�encontre desquels des sanctions doivent �tre prononc�es. C�est juste pour faire respecter l��thique. C�est plus simple que de condamner au frigo un arbitre qui a omis de mentionner un ou plusieurs cartons jaunes exhib�s et non transcrits sur la feuille de match. Les arbitres responsables de ces �injustices� sont pourtant bien class�s dans le tableau de la DTNA. Deux ont le badge FIFA. Mais, comme ils ont provoqu� ces impairs, leur place n�est pas sur un terrain de football. Voil� o� m�nent de saugrenues d�cisions de personnes consid�r�es comme neutres. Une neutralit� r�gionale qui n�est pas aussi �vidente, car ce qui compte le plus dans un office, c�est l�application des 17 lois de jeu de l�IB -FIFA avec honn�tet� qui, comme on dit, est m�re de s�ret�. Les nostalgiques se rappellent que durant les premi�res d�cennies post- Ind�pendance, des rencontres ont �t� offici�es par des arbitres locaux au cours desquelles aucun d�passement n��tait signal�. Les chevaliers du sifflet s�appelaient feu Benzelat (qui avait failli arbitrer la finale de la Coupe de France au stade Colombes en 1959), Benghezal, Ahmed Khelifi, Abdelkader Aouissi, les regrett�s fr�res Settaoui et autre Ka�d qui pass�rent le t�moin � feu Abdelhamid Bendjah�ne, Bela�d Lacarne, Bergui, Hansal et Medjiba.
C. Khalil

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