Actualit�s : LA COMMISSION CONSULTATIVE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE CONSTATE
Un professeur pour dix ma�tres-assistants


Une enqu�te men�e aupr�s des doyens des facult�s de m�decine fait ressortir que certains services hospitalo-universitaires comptent un seul professeur pour 10 ma�tresassistants titulaires. Les chiffres avanc�s confirment �galement qu�ils constituent pr�s de 72% face � 11% de docents. Pourquoi ces ma�tres-assistants rencontrent-ils des difficult�s � finir leurs th�ses ?
Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - La commission consultative hospitalo-universitaire nationale (CCHUN) a tenu hier sa 2�me session, consacr�e � la normalisation des services hospitalouniversitaires et ce, au si�ge du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique. Cette rencontre avait pour objectif de d�finir des normes id�ales selon lesquelles ces services devront att�nuer la pression exerc�e par l'effectif estudiantin et l'absence d'enseignants de rang magistral. Aussi, proposer un sch�ma coh�rent et rationnel devant servir de guide pour l'�tablissement d'un plan g�n�ral de formation des formateurs en sciences m�dicales avec la n�cessit� d'une r�vision des textes r�glementaires qui r�gissent les services hospitalouniversitaires. Pour la directrice de la postgraduation et de la recherche formation au minist�re de l'Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, Mme Bendjelloul Mounira, le probl�me se pose surtout en termes de formation. �Il faut faciliter la promotion des ma�tres assistants, des docents et des professeurs au niveau des services hospitalouniversitaires � a-t-elle estim� avant d�ajouter que �la politique d'ouverture de postes de r�sidanat devrait �tre dict�e par les capacit�s de formation du service, par les besoins du secteur de la sant� publique, ainsi que par la n�cessit� de pr�voir les futurs formateurs et ce, pour combler l'�norme d�ficit d'enseignants au niveau des facult�s�. Les r�sultats de l�enqu�te men�e autour des facult�s de m�decine confirment une accumulation des grades de ma�treassistant avec 72 % et un taux faible de docents qui ne d�passe pas les 11 %. A Constantine, par exemple, il a �t� relev� que 16 services sur les 50 existants sont d�pourvus de rang magistral (docents et professeurs). �De ce fait, le service perd sa qualit� universitaire et aucune formation ne peut y �tre assur�e�, faiton remarquer. Pour certains membres de la commission consultative, �la massification des ma�tres-assistants n'est pas la seule mise en cause dans la r�alisation des th�ses. Les difficult�s rencontr�es r�sultent de la pr�sence, dans ce corps, de nombreux sp�cialistes indiff�rents � la progression de leur carri�re�. Une accusation gratuite selon les concern�s qui eux �voquent l�impossibilit� de b�n�ficier de stages pour finir les th�ses au niveau des facult�s de m�decine. Mme Bendisari Kheira, professeur en m�decine et chef de service anatomie pathologique au CHU de Beni-Messous, a insist� sur la n�cessit� d'�tablir un �tat des lieux des services hospitalo-universitaires. Seul un �tat des lieux permettra de d�celer les insuffisances en terme de formation et de r�fl�chir sur la meilleure mani�re de pallier ce d�ficit. La directrice de la postgraduation et de la recherche formation a rappel� �galement la �non-utilisation� des comp�tences de haut niveau �qui n'assurent pas la rel�ve�, alors que les besoins du pays � cet effet �sont tr�s importants�.
I. T.

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