Sports : CR BELOUIZDAD
Belayachi fixe les r�gles


Comme � son accoutum�e, le coach belouizdadi en professionnel jusqu�au bout des ongles se fait respecter par l�ensemble des personnes qui g�rent ou �voluent au sein du club de La�qiba. Le chambardement qu�il a cr�� � la veille du d�placement � Oran, en �cartant certains joueurs qui n�ont pas respect� la discipline du groupe (retard, absence, d�claration non autoris�e et autre impair) a permis tout de m�me de ramener un point de leur d�placement � Oran face � une �quipe as�miste certes d�moralis�e mais toujours en jambe.
Aussi, il faut reconna�tre que les rempla�ants ont fait honneur � la confiance de leur coach et ce, malgr� la forte opposition des oranais. A la fin de la rencontre Belayachi dira : �Ce fut une bonne rencontre disput�e de part et d�autre et je pense que m�me si l��quipe �tait au complet, il n�y aurait pas eu de grand changement car nos adversaires auraient �galement r�agi autrement.� Rencontr� dans les tribunes, le lib�ro Zoubir Ouasti nous confirmera que sa non convocation est due � un simple retard : �Malgr� mes excuses, je ne suis pas sur le terrain car la discipline est le dada du Cheikh Belayachi. Tout le monde y est assujetti et je la respecte�, confie-t-il. Le coach B�louizdadi donnera son impression concernant l�ASMO en d�clarant : �Je suis pein� de voir o� en est arriv� ce club qui a donn� de nombreux joueurs aux diverses �quipes nationales et aux clubs alg�riens (MCO, JSK, CRB, USMA et MCA), marocains (Belkhatouat, Goual, Megueni et Medjahed) et m�me europ�ens (Benhalima en Espagne et Deham en Allemagne). Deham a d� suer avec moi pour trouver le chemin des filets comme les ailiers Nessakh et Bendida ont �t� transform�s en... d�fenseurs�, se rappelle-t-il. Pour lui, l�ASMO est le meilleur vivier du pays et ce, depuis les ann�es 1970 du vivant de d�funt lat�ral gauche Youssef A�ssa Habib (1963-68), qui avait le don de d�nicher de jeunes talents avec autant de facilit�. Il sillonnait tous les quartiers et villages. Et comme la rue �tait l�endroit le plus indiqu� pour l��closion des futures stars, il s�arr�tait, appr�ciait les meilleurs dont il prenait le soin de prendre le nom et l��ge pour les convoquer par la suite dans les terrains mis � la disposition du club as�miste. Et c�est ainsi durant l�intersaison et m�me � longueur d�ann�es que le d�funt faisait ses d�couvertes qui sont devenues des vedettes sans pour autant donner des titres et des troph�es � l�ASMO, car les fossoyeurs (internes et externes) les r�cup�raient moyennant des sommes sonnantes et tr�buchantes. Sans que l�ASMO n�en tire b�n�fices.
C. K.

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