Actualit�s : Chronique
En quelques mots : de-ci, de-l�
Par Le�la Aslaoui
le�la.aslaoui@yahoo.fr


1) Abdelaziz Belkhadem a d�cid� �de dire la v�rit� au peuple�
On pourrait croire qu�il s�agit l� d�un scoop, d�une plaisanterie de mauvais go�t, ou plut�t d�une bonne nouvelle, Abdelaziz Belkhadem s�engageant � ne plus berner le peuple. Ce n�est rien de tout cela. Ce sont l�, tout bonnement, des d�clarations belkhad�mistes et �lectoralistes : �Il faut dire la v�rit� au peuple.� Laquelle ? Sur quoi ? Peut-�tre eut-il fallu mettre le mot v�rit� au pluriel car depuis 1962 le verbe mentir a �t� conjugu� � tous les temps.

Et pour donner le bon exemple, Abdelaziz Belkhadem s�est d�j� mis � l�heure de v�rit�. C�est ainsi qu�interrog� par des journalistes sur l��tat de sant� du chef de l�Etat (mardi 1er mai dans la soir�e � l�h�tel El Aurassi), Belkhadem a r�pondu : �Je ne peux ni confirmer ni infirmer ce qui se dit � propos de la maladie du pr�sident de la R�publique. Je ne suis pas son m�decin.� Ce qui signifie en langage politique d�cod� comme il se doit : �Il est malade.� En politique l� o� le doute existe, il y a v�rit� ou confirmation des faits et des rumeurs. Fini le temps o� Abdelaziz Belkhadem fanfaronnait en d�clarant �Il (le pr�sident) va tr�s bien� ou �il se porte bien� ou encore �il a droit au repos estival comme tout autre citoyen�. Sauf que les fonctionnaires, faut-il le rappeler, au m�me titre que Belkhadem, ont droit � trente jours de cong� et non cinquante (50) durant lesquels (ao�t 2006) le chef de l�Etat s�est totalement �clips� de la sc�ne politique sans explication. Abdelaziz Belkhadem ne dit donc plus qu�il a des certitudes, il dit qu�il a de s�rieux doutes. Mieux encore : il a d�clar� guid� par son souci �de dire la v�rit� au peuple�, que la charte sur la r�conciliation pourrait �tre remani�e et qu�elle n�est pas limit�e � une personne. Comprendre : que le chef de l�Etat se maintienne � son poste ou qu�il s�en aille. Dont acte. En parfait ingrat, le m�me Belkhadem regarderait-il d�j� du c�t� du palais d�El Mouradia ? L�autre v�rit� �dite au peuple� se trouve dans l�abandon par l�ex�cutif (notamment Belkhadem et Yazid Zerhouni) de ses th�ses plus que fantaisistes quant � l�inexistence de kamikazes lors des attentats du 11 avril 2007. Il est vrai que l��limination par l�ANP du num�ro deux du GSPC et de son comparse la semaine derni�re, pr�s de Si-Mustapha � l�est d�Alger et leur implication prouv�e dans le carnage du 11 avril, a amen� le m�me ex�cutif � adopter le profil bas et � mettre beaucoup d�eau dans sa �gazouz�. A tout choisir et au nom de la �v�rit� dite au peuple�, il serait (l�ex�cutif) d�avis, que nous chassions de nos m�moires ses �certitudes� au lendemain du 11 avril 2007 sur un conducteur qu�on a explos� de loin au moyen d�une t�l�commande (Yazid Zerhouni, ministre de l�Int�rieur). Ledit chauffeur �ayant tent� de fuir� (Abdelaziz Belkhadem). Rien de tout cela n�a �t� dit. Nous avons mal entendu, mal compris et d�form� les propos du pauvre ex�cutif, notre but �tant de lui porter pr�judice puisque telle est notre passion d�Alg�rien et notre tare cong�nitale. Ainsi, �dire la v�rit� au peuple�, c�est lui dire une chose et son contraire �tant assur� qu�il avalera les deux sans rechigner. �a c�est la tare de nos politiques. Il est vrai que des citoyens � pas tous, Dieu merci � auxquels des charlatans de l�islam ont fait croire en 1990 que le nom d�Allah �tait apparu dans le ciel en toutes lettres, sont aptes � croire � tous les miracles n�est-ce pas ? Y compris celui de voir Belkhadem rong� par le remords �dire la v�rit� au peuple� pour mieux le duper ! Et pour mieux nous prouver que nous sommes seuls responsables de notre handicap auditif et qu�il n�a jamais dit que �kamikaze n��tait pas alg�rien�, ledit ex�cutif a interdit l�acc�s de toutes les rues aux automobilistes et pi�tons, situ�es aux alentours des domiciles des hauts fonctionnaires (Periscoop Soir d�Alg�rie). Dans toutes les autres ruelles, impasses, pentes dans tous les carrefours loin des hauts fonctionnaires, et de leurs domiciles, les kamikazes ont parfaitement le droit de se promener main dans la main avec les ��mirs� amnisti�s. Voil� donc l�autre v�rit� de Belkhadem dite au peuple. Ce peuple que ne cessent de malmener, de culpabiliser les politiques. Ce peuple au nom duquel tant d�infamies sont commises. �Peuple�, tant et tant galvaud� que des lilliputiens se sont appropri�s en toute immodestie pour mieux l�injurier. Et c�est encore � lui qu�il est demand� mobilisation et vigilance pour combattre le terrorisme islamiste. Il est vrai et parfaitement clair dans nos esprits, que combattre Al-Qa�da et sa vaste n�buleuse, ne manquant pas de recrues ni de finances, ce n�est certainement pas assister en spectateurs (trices) indiff�rents � la lutte men�e par l�ANP contre le GSPC et Al-Qa�da Maghreb. Cependant, les ann�es infernales du terrorisme et de la barbarie islamiste la plus abjecte nous ont appris que les ��mirs� sanguinaires ne se sont pas seulement essouffl�s en raison de la riposte l�gitime des forces de s�curit�, mais aussi gr�ce aux nombreux r�sistants (tes) civils qui se sont tenus � leurs c�t�s. Sans oublier les populations d�abord s�duites par les barbus et qui s�en sont par la suite d�solidaris�es, ayant ou � subir elles-m�mes les horreurs du �parti de Dieu� faisant de leur vie un enfer sur terre. La mobilisation en ce temps-l�, n��tait pas demand�e au peuple encore moins exig�e. Elle �tait spontan�e. Mais a-t-on le droit de culpabiliser un bon matin sans crier gare des populations et leur reprocher leur manque de vigilance et leur d�mobilisation tandis que l�ex�cutif au plus haut niveau (chef de l�Etat) n�a cess� de les endormir avec des discours soporifiques sur une pr�tendue paix et s�curit� ? Est-ce s�rieux ? Est-ce juste ? Que de fois avons-nous �t� nombreux � nous relayer pour pour dire aux Europ�ens comme � nos voisins imm�diats, durant les ann�es rouges, que le combat contre l�islamisme et sa violence �tait l�affaire de tout le pourtour m�diterran�en voire du monde entier ! Que de fois nous a-t-on ri au nez ! �Discutez, dialoguez avec les barbus�, nous r�pondait-on, aux USA, en France, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Belgique, ou ailleurs... Et puis soudain, on a pris conscience que Al-Qa�da, qui frappe � New-York, � Londres, � Madrid, � Casablanca, � Djerba, ou � Alger, a le m�me visage hideux, la m�me haine et surtout la m�me volont� de semer la terreur, le d�sordre et la destruction. L�heure est effectivement � la mobilisation. Faut-il seulement que nous soyons tous sur la m�me longueur d�onde. Cela signifie que lorsque � Casablanca, ce sont des citoyens marocains qui proc�dent � l�arrestation d�un terroriste en le ceinturant, il faut �tre s�r qu�en Alg�rie le �peuple vigilant� fasse de m�me. Est-ce l� une certitude ? Absolument pas, puisqu�en Alg�rie si l�on dit � un ��mir� qu�il fut dans une vie ant�rieure un assassin on s�expose � des poursuites judiciaires et au mandat de d�p�t. Seul l���mir� a le droit de dire qu�il est fier d�avoir �t� un tueur de militaires et de nourrissons pas nous. Le patriote Tounsi Mohamed Gharbi ne le sait que trop, lui qui moisit � 70 ans dans sa cellule froide pour s��tre d�fendu contre un �amnisti� pr�sidentiel� qui ne cessait de le provoquer. Comment croire � une quelconque mobilisation avec une telle politique suicidaire ? Et il ne fait pas s��tonner de voir de mauvais plaisantins jouer avec nos nerfs, en annon�ant l�existence de fausses bombes. Il ne faut pas s�en �tonner, car au-del� de leurs motivations, de leur cynisme absolument condamnables, ils sont l�incarnation parfaite d�un pays, d�un Etat, o� les mots civisme et patriotisme n�ont plus aucun sans, car que signifient en effet les mots valeurs, rep�res, sanctions p�nales, d�linquance, terrorisme, lorsque sont amnisti�s, blanchis et r�compens�s des assassins ? S�est-on seulement pos� la question de savoir si l�enfant de treize ans qui a utilis� le portable de son p�re pour annoncer l�existence d�une fausse bombe (identifi� par les services de police) n�avait pas envie surtout de jouer au �h�ros� ? Est-on s�r que son h�ros ne serait pas le kamikaze ou l���mir� sanguinaire ? On pourrait me r�torquer que c�est l� de la psychologie de bazar. M�me pas, car je ne poss�de aucunement de comp�tences av�r�es, dans ce domaine, mais � travers cette question, il en est une autre capitale : peut-on sinc�rement d�clencher la fibre populaire mobilisatrice sans l�embarquer �spontan�ment� dans un bus r�quisitionn�, sans la faire marcher ou manifester spontan�ment alors m�me que la s�curit� et la paix sont devenues des fonds de commerce juteux pour un ex�cutif frapp� d�immobilisme, en panne d�id�es et de projets de soci�t� ? Alors m�me que ni la s�curit� encore moins la paix ne font partie de notre quotidien d�Alg�riens. C�est l� la v�rit� �vraie� qu�il faut regarder en face et que Abdelaziz Belkhadem n�a pas dite au peuple car elle est incompatible avec sa r�conciliation r�p�t�e par lui trois fois de suite telle la formule de divorce irr�vocable (divorce avec le peuple !) Et pour mieux nous endormir � du moins s�agit-il d�une tentative � on nous chante la berceuse des l�gislatives. Et en ce mois de mai, les petits partis ressucitent. On les croyait disparus, les voici qui bourgeonnent de toutes parts et plus rapidement que des arbres au printemps. Cela va de l�esp�rance au renouveau en passant par le d�veloppement ou la jeunesse, etc. Tous sont l�, disent-ils, par vocation. Comprendre aucunement par opportunisme. Honni qui mal y pense ! Cela me rappelle une anecdote tandis que le S�nat d�marrait en janvier 1998. Un �lu du FLN me faisait remarquer combien avait �t� ais�e notre d�signation dans le tiers pr�sidentiel par le pr�sident Liamine Zeroual (nous les 48) alors qu�un �lu, me disait-il, se doit de courir, de faire campagne pour convaincre. Il ignorait le pauvre homme que je savais que son nom avait �t� rajout� la veille � minuit, sur intervention de la pr�sidence de la R�publique qui l�avait pr�f�r� � un autre ! Je me souviendrai longtemps de la p�leur de son visage et de quelle mani�re il tourna les talons lorsque je lui fis part de ces faits. Pourtant, c�est dans ce tiers pr�sidentiel qu�il se trouva des hommes et des femmes pour r�sister � l�autoritarisme et aux m�thodes dictatoriales du pr�sident du Conseil de la nation de l��poque. C�est encore au sein de ce tiers pr�sidentiel qu�il se trouva des femmes et des hommes pour s�opposer � m�me s�il n�y eut pas unanimit� � aux demandes rocambolesques des parlementaires chiffr�es par eux � 300 000 DA mensuellement ! C�est dans ce tiers pr�sidentiel qu�on plaida la cause des cadres gestionnaires injustement incarc�r�s. C�est enfin dans ce tiers pr�sidentiel que le CCDR (M. Bererhi, feu Boubnider Salah et le commandant Azzedine) claqua la porte en signe de protestation � la p�nalisation des d�lits de presse. C�est �galement des femmes et des hommes de ce tiers pr�sidentiel qui s�oppos�rent � la mise en place de tribunaux statuant en mati�re de charia islamique dans le domaine du statut personnel, apr�s amendements introduits par des d�put�s des partis islamistes. Il est vrai que M. Mekamcha alors ministre de la Justice �tait en parfaite osmose avec les s�nateurs du tiers pr�sidentiel. On peut sans doute se demander pour quelles raisons j��voque tous ces souvenirs. J�entends expliquer seulement que nonobstant l�environnement difficile dans lequel nous �voluons le d�bat parlementaire avait n�anmoins un sens. Aujourd�hui et depuis 1999, face au verrouillage politique voulu par le chef de l�Etat s�est-on seulement pos� la question de savoir quelle Assembl�e voulait Abdelaziz Bouteflika, la s�ur jumelle de celle qui va dispara�tre dans quelques jours : totalement ob�issante ou � la limite abstentionniste sachant que �non� ou dix abstentions ne p�sent pas lourd face � la majorit� ! Quand bien m�me c�est respectable. Et si un jour la loi sur les hydrocarbures a �t� remani�e et les amendements abrog�s ce fut en raison de la seule volont� du chef de l�Etat et de lui seul. Lequel d�ailleurs aurait pris en tout �tat de cause la m�me d�cision par ordonnance si tant est que l�Assembl�e eut fait de l�opposition. Participer � des �lections est �videmment un droit et une libert� des citoyens. Il reste seulement � savoir ce que l�on cautionne et ce que l�on va d�fendre. Ce qui est par contre certain, absolument certain, c�est que les citoyens sont totalement d�sint�ress�s. J�en ai pour preuve un apr�smidi de femmes tous �ges, toutes cat�gories sociales, auquel j��tais convi�e jeudi 3 mai. Savez-vous de quelle �lection avons-nous parl� avec passion ? L��lection pr�sidentielle en France et le d�bat Sarkozy-Royal. Je n�ai pas entendu une seule de ces dames � tr�s nombreuses � �voquer ne serait-ce que l�once d�une seconde les l�gislatives. La seule discussion fut de savoir qui de la rectitude ou de la bravitude (S�gol�ne Royal en Chine) l�emportera ? Nicolas Sarkozy �lu pr�sident de la R�publique, sera quelque part pour ceux dont je fais partie �notre revanche contre les socialistes europ�ens dont ma m�moire n�oubliera jamais les propos fielleux dans un combat de r�publicains face � la barbarie islamiste. Ce sont eux qui ont cr�� le �qui tue qui�? �l�opposition arm�e� pour dire GIA et tant d�autres balivernes. Telle celle de Mario Soar�s (socialiste) venu en 1998 � Alger accompagn� de Mme Simone Veil et M. Kabariti, qui m�avait dit lors de mon audition en qualit� d��pouse de victime : �Les victimes assassin�es ont servi l�Etat !� Ce qui fit dire � Mme Veil ma�trisant mal sa col�re : �Il s�agit l� d�un point de vue personnel. Ce n�est pas celui des membres de la commission !� Que gagnerait donc l�Alg�rie avec la vieille garde socialiste fran�aise ? Rien de rien quand bien m�me elle n�aura pas la t�che facile avec la droite. Mais avec celle-ci il n�y a pas d�hypocrisie donc pas de surprises d�sagr�ables. Tout ceci pour dire que l�abstention sera massive le 17 mai et qu�on ne vienne pas nous chanter que celle-ci favorisera la fraude car abstention ou pas, les quotas sont certainement d�j� r�partis dans la t�te du chef de l�Etat, et le taux de participation d�ores et d�j� fix� � 60%, 80%, 98% ? Enfin pour nous faire croire que la campagne �lectorale est quelque chose de s�rieux, Abdelaziz Belkhadem, oubliant qu�il se devait de respecter sa fonction de chef du gouvernement, s�est octroy� le droit au chahut de mauvaise facture en se permettant l�injure et l�offense � l��gard d�un repr�sentant d�un parti qui a seulement rappel� un fait historique : � savoir que l�islamiste Abdelaziz Belkhadem �tait en effet � Rome en 1995 tandis que l�Alg�rie enterrait ses enfants d�chiquet�s par la voiture pi�g�e du boulevard Amirouche. Afin que les choses soient parfaitement claires, je me dois de dire que je suis en totale divergence politique avec M. Amara Benyoun�s puisque, lui soutient le programme pr�sidentiel alors que je n�ai jamais fait myst�re depuis 1999 (les articles publi�s par le quotidien Le Matinfaisant foi et qu�on peut retrouver) de mon opposition pleine et enti�re � M. Abdelaziz Bouteflika. Sans le conna�tre, j�avais per�u en lui un homme revanchard, (�on m�a �cart� du pouvoir durant vingt ans� A. Bouteflika) venu au pouvoir pour le pouvoir et nullement dispos� � entreprendre les r�formes �conomiques et sociales qu�il avait promises. Que dire alors de ses sympathises clairement affich�es puis concr�tis�es avec sa r�conciliation � l��gard des islamistes ? Que dire de son m�pris pour les partis politiques pour son peuple, son Parlement, la Constitution de 1996, ses ministres, ses coups de force pour placer Belkhadem � la t�te du FLN puis � la t�te du gouvernement ? Qu�a-t-il donc fait pour les femmes ? Pour l��cole ? Et que dire de la vie politique d�aujourd�hui totalement plomb�e ? De la presse harcel�e, graci�e, harcel�e � nouveau, menac�e ? La preuve nous est encore fournie par Mohamed Benchicou interdit de chroniques (� Soir d�Alg�rie� de la semaine �coul�e), Abdelaziz Bouteflika partira comme il est venu avec cependant cette nouvelle donne capitale : il laissera � son successeur un �tat des lieux aggrav� par sa politique d�immobilisme. On dira de lui : il a beaucoup parl� (lorsqu�il pouvait encore le faire), il a beaucoup voyag� il n�a rien fait et il ne fera plus rien. Cette pr�cision pr�alable �tant faite, je me reconnais le droit de faire remarquer � Abdelaziz Belkhadem qu�entre les nobles et patriotes montagnes de la guerre de Lib�ration des Benyoun�s et celles criminelles des islamistes amnisti�es et blanchies par le r�conciliateur, r�conciliateur, r�conciliateur (par trois fois � la Belkhadem) A. Belkhadem, mon choix de r�publicaine est vite fait. Et le sang qui coule dans les veines d�un fils de chahid est loin, tr�s loin, d��tre celui d�un �ventre porteur� (propos de Abdelaziz Belkhadem). Lorsque je reverrai une amie psychanalyste, je penserai � lui demander l�explication de cette obs�dante image chez A. Belkhadem des �m�res porteuses� et du �ventre porteur�. Qu�a-t-il donc contre la maternit� ? Mais apr�s tout, M. Amara Benyoun�s ne devrait-il pas plut�t se f�liciter de voir le chef du gouvernement reconna�tre l�existence de son parti quand bien m�me il s�est empress� de dire �qu�il est informel� ? En droit, ce qui n�existe pas ne doit pas �tre �voqu�. L�agr�ment que n�a pas eu l�UDR, Abdelaziz Belkhadem le lui a accord� de fait par ses d�clarations intempestives et son incapacit� � ma�triser ses �motions, � surveiller son langage, lui le chef du gouvernement. Quelle honte ! Belkhadem un fin politicien ? A d�autres .... Lui, qui a encore dit la v�rit� au peuple en jurant que la participation sera massive et enthousiaste. La v�rit� qui nous est parvenue gr�ce � la presse, est que �a grince de toutes parts et partout dans son parti. Cette v�rit� Abdelaziz Belkhadem a promis de la dire au peuple apr�s les l�gislatives du 6 mai 2007... Pardon du 17 mai. Bof ! Quelle importance ? le 17, le 30, le 20... et apr�s ?
2) A propos de justice : Echourouk El Youmi du 28 avril 2007 a rapport� en page 2 que ma�tre Miloud Brahimi au proc�s de la Badr, a cr�� un incident voyant son client bombard� de questions et �puis�. Ma�tre Brahimi a alors dit publiquement : �Plut�t que de juger des cadres gestionnaires int�gres, la justice ferait mieux de juger les terroristes islamistes et les auteurs d�explosions du Palais du gouvernement et � Bab-Ezzouar�. Vivement ovationn� par le public, Ma�tre Miloud Brahimi a clairement d�montr� ce que veut le peuple et quelles v�rit�s il d�sire entendre. Ma�tre Miloud Brahimi, juriste talentueux, n�est pas candidat � la d�putation. Ce qu�il dit il le pense et ce qu�il pense il le fait. Voil� pourquoi il d�fend des causes justes et dignes d�int�r�t. En retard certes, qu�il me permette, moi aussi, d�applaudir. Ne pouvant aller au-del� de ces quelques remarques sur la justice, en raison d�une chronique qui serait trop longue et fastidieuse pour le lecteur, ma prochaine chronique sera consacr�e � ce sujet car la r�flexion de Ma�tre Brahimi ne peut �tre bri�vement �voqu�e. Elle est au contraire au c�ur du d�bat sur Dame Justice.
L. A.

N. B. : Merci � M. Yala Sa�d pour sa lettre et le po�me d�di� � l�Alg�rienne � l�occasion du 8 mars 2007. Bravo et merci. Je vous promets d�en prendre soin et de le faire lire � d�autres femmes puisqu�il leur appartient aussi.

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