R�gions Ouest : LA PROPRIETE INDUSTRIELLE ET LA CONTREFA�ON EN DEBAT A ORAN
300 brevets d�livr�s par an en Alg�rie


La Bourse de sous-traitance et de partenariat de l�Ouest (BSTPO) a organis� mardi dernier au niveau de l�h�tel Sheraton d�Oran un s�minaire de formation destin� aux PME et aux universitaires chercheurs y compris les avocats.
Ce s�minaire avait pour objectif de vulgariser toutes les proc�dures r�glementaires existant dans notre pays et qui concernent la protection de la propri�t� industrielle et de la lutte contre la contrefa�on, le premier �tant l�un des meilleurs moyens de lutter contre le fl�au de la contrefa�on qui ne cesse de se d�velopper au fur et � mesure que la libre circulation des biens et produits s�intensifient � l��chelle mondiale. Ainsi, de nombreuses communications portant sur les diff�rents organismes concern�s ont �t� pr�sent�es, notamment Algerac, qui est un organisme national qui accr�dite les organismes de certification moins d�une dizaine actuellement dans notre pays, ainsi que les laboratoires d�essais. Parmi les organismes des plus importants est celui de l�Institut national de propri�t� industrielle (Inapi) qui a �t� �voqu� par M. Younsi Mohamed qui a fait �tat � la presse de l�enregistrement en moyenne de 300 brevets par leurs services. Des brevets prot�g�s pendant 20 ans et qui, pour 25 %, proviennent de nationaux, le reste �tant le fait d��trangers puisque selon des conventions, l�Alg�rie se doit de prot�ger la propri�t� industrielle des �trangers au m�me titre que les nationaux. Quant aux marques qui sont d�pos�es dans leurs services pour �tre prot�g�es et se pr�munir justement de la contrefa�on, il y en aurait des milliers chaque ann�e. Ces chiffres renseigne en fait comme, nous le dira notre interlocuteur sur le niveau de d�veloppement �conomique et social d�un pays, son degr� de ma�trise technologique qui sont en fait des barom�tres �conomiques et qui sont � la base de tout d�veloppement. 300 brevets par an en moyenne est ainsi un chiffre tr�s faible qui place l�Alg�rie loin derri�re les pays �mergeant d�Asie entre autre. Quant � la lutte contre la fa�on et l��valuation de ce ph�nom�ne, nos interlocuteurs et les conf�renciers ont reconnu qu�il �tait difficile d�en cerner tous les effets. De fa�on g�n�rale, l�on estime que la contrefa�on qui n��pargne quasiment aucun produit porte pr�judice aux entreprises en causant des pertes financi�res, des atteintes � leurs marques, pour le consommateur le plus redout� est l�impact sur la sant� d�o� �galement les mises en garde pour les m�dicaments contrefaits ou encore celle touchant les pi�ces de rechange des v�hicules qui peuvent �tre � l�origine d�accidents. Dans une ancienne enqu�te nationale men�e par le Centre alg�rien de contr�le et de la qualit� (CACQ) il ressort qu�en Alg�rie, l�origine de la contrefa�on est d�importation dans 41,34 % des cas, locale pour 40,98% et ind�termin�e dans 18,02%. Les zones d�importation de la contrefa�on sont les pays arabes 8 % en t�te la Syrie, l�Asie 53 % et l�Europe 39 %. Lors des d�bats, de nombreux intervenants ont soulign� l�importance de la communication, la concertation entre toutes les parties et l�acc�s aux bases de donn�es pour mieux �tre inform�s.
Fay�al M.

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