Actualités : COLERE DES CHAUFFEURS DE TAXI A ORAN
Une grève n'est pas à écarter


Les quelque 2500 chauffeurs de taxi affiliés à la section de l’UGCAA d’Oran se disent prêts à entrer en grève, lassés de voir les problèmes qui minent leur profession sans solutions.
Alors que la ville d’Oran compte plus de 5000 taxis et près de 9000 à l’échelle de la wilaya, le problème numéro un est celui du surnombre des taxis et de la spéculation qui touche “le marché de la location des licences alors que le cahier des places a été gelé par la Direction des transports, explique d’emblée le coordinateur de la section taxis de l’UGCAA. Ainsi, nos interlocuteurs mettent en relation cette situation et le fait que seuls les moudjahidine et leurs ayants droit peuvent obtenir des licences de taxi de la part des autorités. D’ailleurs, annoncent-ils, “quelque 500 licences de taxi sont prêtes à être délivrées par la commission finale, il ne manque plus que la signature de validation du wali... il y a un vrai problème, les responsables n’arrivent plus à gérer la situation, il faut revenir à l’ancien système quand le Trésor public pouvait donner des numéros et encaisser à cet effet 800 DA par mois.” La seconde revendication des taxis affiliés à l’UGCAA concerne un retour au forfait pour payer les impôts. “La loi de finances 2007 a consacré l’impôt unique ce qui est une bonne chose”, explique le coordinateur “mais pour les chauffeurs de taxi la barre des 19 millions de chiffre d’affaires annuel, arrêté au minimum pour calculer l’impôt ne nous arrange pas. Nous préférons le système forfait sur la base d’un chiffre d’affaires ne dépassant pas les 12 à 13 millions de dinars par an. Ce système de forfait reviendrait à payer entre 2500 à 3000 DA par trimestre, une solution plus simple pour les taxieurs. L’autre point abordé lors de cette conférence de presse concerne l’annonce par la Direction des transports de la réhabilitation des stations de taxi qui est l’une des revendications de section des taxis de l’UGCAA et de dénoncer le fait que sur le terrain aucun aménagement n’a été fait, une façon de tromper les citoyens, déclarent les intervenants. Par ailleurs, les intervenants déplorent le manque de concertation même si sur la place il existe plusieurs syndicats représentant la profession.
Fayçal M.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/05/28/article.php?sid=54132&cid=2