Le lieutenant-colonel Benazouz Salim, commandant du groupement de gendarmerie de Tizi-Ouzou : "15 nouvelles unit�s seront op�rationnelles en 2008"

Le Soir d�Alg�rie : Quel est l�objectif des journ�es portes ouvertes de la Gendarmerie nationale ?
Lieutenant-colonel Benazouz : C�est d�sormais une tradition, la gendarmerie entame chaque ann�e, � travers le territoire national, cette manifestation de proximit� pour rencontrer le citoyen. Cela nous permet d�informer un large public sur toutes nos activit�s et missions.
N�est-ce pas l� aussi une op�ration de charme ?
Vous avez certainement remarqu� l�absence d�un atelier de recrutement mais je peux vous dire qu�on accueille au niveau du groupement de Tizi-Ouzou une trentaine de candidatures pour la formation de sous-officiers et officiers. Le corps de gendarmerie attire de plus en plus de jeunes dipl�m�s.
Y a-t-il un calendrier arr�t� pour le retour des unit�s de gendarmerie dans les diff�rentes communes ?
Tous les dossiers sont ficel�s, nous sommes � la phase du lancement des travaux de construction de 15 unit�s qui seront op�rationnelles en 2008.
Quelle lecture faites-vous de l�ins�curit� et de la hausse de la criminalit� � Tizi-Ouzou ?
Vous savez, la nature a horreur du vide. Dans certaines localit�s, l�absence de brigade de gendarmerie a cr�� une ins�curit� propice � tous les fl�aux : vol � main arm�e, rapt, atteinte aux m�urs. En 2007, nous avons r�cup�r� 7 pistolets, des armes de poing sur des petits d�linquants mais je vous rassure, il n�y a pas de trafic d�armes.
Qu�en est-il du plan Delphine ?
Il sera reconduit cette ann�e. La gendarmerie surveillera sept plages.
Le pillage de sable sur le lit du Sebaou continue...
Il faut distinguer l�exploitation l�gale de l�extraction anarchique. A d�faut d�une brigade de police des eaux relevant des services de l�hydraulique, la gendarmerie veille � l�application de la r�glementation. On multiplie les descentes pour juguler le pillage.
Entretien r�alis� par Tayeb Bouamar

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