Le secr�taire g�n�ral de l'Union nationale des paysans alg�riens, M. Alioui, a annonc�, hier, lors de l'�mission El Wadjiha, de la radion Cha�ne I, que le projet d'importation de vaches destin�es � la production de lait se fera d�s l'automne prochain. Pour rappel, ce projet, initi� par les professionnels du secteur, vise � r�duire la lourde facture d'importation de la poudre de lait qui s'�l�ve � 700 millions de dollars et � faire baisser la tension sur ce produit de grande consommation. L'op�ration en question se fera, selon l'intervenant, avec la participation de tous les acteurs de la fili�re.
Ceci alors qu'une entreprise priv�e se chargera de l'op�ration d'importation. "Ces vaches doivent �tre toutefois destin�es � la seule production du lait", a pr�cis� M. Alioui �voquant par l� la probl�matique de centaines de vaches qui ont �t� import�es et qui ont fini � l'abattoir. Une situation due au manque d'encadrement par les moyens ad�quats tels que l'hygi�ne et une alimentation appropri�e. Un manque � gagner qui s'est r�percut� lourdement sur la strat�gie �labor�e par le minist�re de l'Agriculture. L'invit� de la radio a, par ailleurs, abord� la question du foncier agricole, pr�cisant que le r�glement de ce probl�me permettra de venir � bout des difficult�s v�cues par les fellahs. Le secr�taire g�n�ral de l'Union nationale des paysans alg�riens reviendra ainsi sur la spoliation des terres agricoles. Il montrera ainsi du doigt les collectivit�s locales qui, dira-t-il, utilisent des terres agricoles comme d�p�ts d'ordures ou pour y faire des constructions. "Des terres fertiles ne sont pas exploit�es ou sont gangren�es par l'avanc�e du b�ton. Cette situation ne peut plus durer ; ce probl�me doit trouver une solution et nous lan�ons un appel au pr�sident de la R�publique puisqu'il nous a donn� des garanties au mois de novembre 2002 lorsqu'a �t� �voqu� le syst�me pr�f�rentiel", a d�clar� M. Alioui. Ce dernier, �voquant la situation difficile v�cue par les exploitants agricoles rappellera que l'Union n'a pas �t� concert�e quand il y a eu le soutien au d�veloppement agricole et les programmes agricoles. �voquant la hausse des prix � tous les niveaux, il le qualifiera de v�ritable terrorisme pour le secteur. Pour ce qui est de la crise de la pomme de terre, l'invit� de la radio accusera "les lobbys" financiers qui ont la mainmise sur le syst�me du froid et la commercialisation et qui font monter en fl�che le prix de ce produit de grande consommation. "Que fait le minist�re du Commerce devant cette situation ?" s'interrogera l'intervenant qui attirera l'attention sur une autre difficult� � laquelle font face actuellement les �leveurs et qui concerne une baisse importante du prix du b�tail. M. Alioui d�clarera en outre que le secteur de l'agriculture a �t� n�glig�, pr�cisant qu'il ne b�n�ficie d'aucun contr�le sur ce secteur � part celui effectu� par les banques qui ont accord� des pr�ts.
F. Zohra B.

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