Culture : FESTIVAL NATIONAL DE LA MARIONNETTE A CHLEF
Les princesses de l'illusion fascinent !


La troupe d'Oran, dirig�e par Abdelhalek Houari, a fait une entr�e tonitruante, et Bensemisha de d�clarer : �Sans Chlef, il n'y aurait pas de Festival national de la marionnette.� Les wilayas de Sidi Bel- Abb�s, Oran et Alger commencent � taquiner le podium. Le th�me, assur�ment p�dagogique, n'en reste pas moins r�current : l'�go�sme, la trahison, la protection de la nature, le mensonge et � chaque fois la lutte entre le bien et le mal.
L'essentiel ne r�side pas dans ces consid�rations, tellement la r�ussite incontestable et sans bavure de cette manifestation est due � la communion ind�fectible entre un jeune public et les artistes. Pour preuve, un engouement sans pr�c�dent pour ces spectacles qui co�ncident avec la fin de l'ann�e scolaire et le d�but des vacances. Chlef revit avec les feux d'artifice venant saluer Dame Culture, drap�e dans son �blouissante majest�, pour venir saluer la marionnette, princesse de la beaut� et de l'illusion. L'�merveillement est aussi visible du c�t� de l'atelier de d�monstration et de confection des poup�es, anim� par Chioune et A�chouba, devant le regard ravi des ch�rubins. Au Mus�e r�gional, qui abrite ce festival, on peut visiter une magnifique exposition de marionnettes, venues du bout du monde, comme un message de paix. Les d�cors sont comme des toiles de peinture, les couleurs sont chatoyantes, la musique est revigorante. Il y a des danses chaouie, targuie, kabyle, s�tifienne, constantinoise et du folklore fran�ais. La troupe d'Alger, avec son slam a �allum� le feu�. Les enfants se sont r�gal�s et les adultes ont retrouv� leur �me d'enfant, trahis par leurs regards p�tillants de plaisir. Damou Bouna�ma, avec sa prestation, a donn� un cachet tout � fait chelfi � son spectacle� Un jeune spectateur a r�v� que toutes les marionnettes, � fils, � marotte, � gaine, se sont r�unies pour �couter l'histoire de K. Bensemisha racontant le d�fi d'une princesse clo�tr�e dans un palais et qui devait ramener le soleil afin d'acc�der au tr�ne et devenir reine. Une horde de bambins, apportant des bougies, se pr�sent�rent apr�s une annonce et exig�rent la destruction des murs pour entrer. Et c'est ainsi que le soleil fit son intrusion dans le palais. M. Hasnaoui, directeur du mus�e, second� par Mlles Benda�mi et Ayachine, n'a pas m�nag� ses efforts pour le bon d�roulement de la manifestation.
Medjdoub Ali



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/07/07/article.php?sid=55940&cid=16