Souk-El-Khemis, chef-lieu de la da�ra et de la commune de Ma�tkas, a connu, dimanche apr�s-midi, un �v�nement inhabituel, tellement la localit� paraissait plut�t et jusque-l� �pargn�e par le ph�nom�ne du terrorisme. En effet, aux environs de 15 h, un accrochage a eu lieu entre un jeune policier en civil et deux terroristes, � l�allure de simples citoyens en dehors de tout soup�on et qui se tenaient � une certaine distance l�un de l�autre au moment des faits.
Mais l�instinct et les capacit�s de discernement du policier lui ont permis de suspecter l�un d�eux en se rendant vite compte que c�est un visage non coutumier � la r�gion. C�est alors, en allant l�interpeller pour v�rification que le terroriste a tent� de sortir son arme, un pistolet attach� � son avant-bras par un cordon, pour tirer sur le policier. Mais c��tait compter, l� aussi, sur la rapidit� de celui-ci qui a pu d�gainer et user de son arme avant son adversaire. Seulement, le policier n�a pas pu aller plus loin, puisque le deuxi�me terroriste s�est mis � tirer dans sa direction pour permettre beaucoup plus, s�rement, � son acolyte de se lib�rer du feu du policier. La riposte de ce dernier a fait fuir, �galement, le deuxi�me terroriste, en prenant la sortie de la ville, vers Souk-El-Tenine. Quelques minutes plus tard, des renforts de la S�ret� de da�ra �taient sur place et se sont mis � la poursuite du premier terroriste avec lequel s�est accroch� le policier, convaincus que le fugitif �tait bless� et donc ne pouvait aller loin. Imm�diatement, les alentours du parc communal et du centre de sant� sont cern�s, sachant que c�est � cet endroit que le terroriste a essay� de trouver refuge. M�me si la fouille des deux lieux n�a donn� aucun r�sultat, et � l�heure o� nous mettons sous presse, les recherches se poursuivaient encore dans les oliveraies et les champs situ�s en contre-bas du parc communal, car, selon des t�moins oculaires qui ont alert� les policiers, c�est cette direction que le fuyard a pris en enjambant le mur d�enceinte du parc en question. Pour la pr�cision, l�accrochage a eu lieu dans l�une des places les plus fr�quent�es du chef-lieu et � une heure o� celle-ci �tait bond�e de monde. Plusieurs citoyens auraient pu �tre touch�s, n��tait le sang-froid du jeune policier qui n�a pas voulu tirer sur ses deux adversaires au moment de leur fuite, qui se sont m�l�s aux passants.
R. A.

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