�Le bureau de l�Unicef en Alg�rie souhaiterait apporter un certain nombre de rectifications et de clarifications suite � l�article paru dans le Soir d�Alg�rie n� 5109, du mercredi 19 septembre 2007 en page 3 et ayant pour titre Evaluation par l�Unicef de la situation des enfants alg�riens : le rapport qui fait peur�. Contrairement � ce que le titre de l�article indique, il ne s�agit nullement d�une �valuation faite par l�Unicef, mais l�enqu�te � indicateurs multiples (MICS3) est une enqu�te r�alis�e par le gouvernement alg�rien, soit le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re et l�Office national des statistiques, avec l�appui technique et financier de l�Unicef, du Fnuap, de l�Unisida et de la Coordination du syst�me des Nations-Unies en Alg�rie.

Par ailleurs, il convient de signaler que les r�sultats de l�enqu�te sont des r�sultats officiels publi�s par les institutions nationales. L�enqu�te MICS3 a �t� conduite par les gouvernements dans 56 pays � travers le monde dont 11 pays arabes (www.childinfo. org) afin d�assurer le suivi de la situation des enfants et des femmes, d�identifier les probl�mes qui les touchent et de d�velopper des programmes pour am�liorer leurs conditions de vie. L�Alg�rie n�est pas � sa premi�re enqu�te. Le pays a r�alis� en 1995 et en 2000 les deux premi�res enqu�tes MICS1 et MICS2 pour suivre les engagements pris dans le cadre du Sommet mondial pour les enfants (1990). Le rapport pr�liminaire de l�enqu�te MICS3 est un rapport national r�alis� dans un cadre de coop�ration internationale. Le gouvernement alg�rien a depuis toujours pris des engagements en faveur des enfants. La r�alisation de l�enqu�te MICS3 est justement la concr�tisation de cette volont�. Conna�tre p�riodiquement la situation des enfants est une premi�re phase qui permettra de concevoir des programmes dont l�objectif est de r�duire, voire d��radiquer les probl�mes qui les touchent l� o� ils existent. La MICS3 est venue renforcer le syst�me de suivi de la situation des enfants suite aux engagements pris par les Etats membres, dont l�Alg�rie, � l�occasion de la Session sp�ciale des Nations-Unies pour les enfants de mai 2002. A cet effet, l�Alg�rie a lanc� depuis le d�but de l�ann�e un processus de formulation d�un Plan national d�action (PNA) pour les enfants et qui est en cours de finalisation, et qui s�est bas� notamment sur les r�sultats de l�enqu�te MICS3. L��laboration du PNA est coordonn�e par le minist�re d�l�gu� charg� de la Famille et de la Condition f�minine. Le bureau de l�Unicef en Alg�rie aussi tient � apporter quelques rectifications par rapport aux chiffres parus dans l�article du 19 septembre :
- Troisi�me colonne : le titre en gras indiquant �27,2% des enfants de moins de 15 ans analphab�tes� est � corriger, il s�agit de la population de plus de 15 ans qui est analphab�te � 27,2%.
- Quatri�me colonne : �La phrase qui stipule que les enfants de plus de 6 ans sont scolaris�s � 78,6%� a �t� mal interpr�t�e. En page 24 du rapport pr�liminaire, l�indicateur utilis� est : �le taux de scolarisation des personnes �g�es de 6 ans et plus� qui est de 78,6%. Dans cette population, tous les adultes qui vivent dans le m�nage sont comptabilis�s et non les enfants seulement. D�ailleurs, en se r�f�rant � la page 48 du rapport pr�liminaire, le taux de scolarisation des enfants au primaire est de 96,5%.
- Cinqui�me colonne : il est indiqu� dans l�article que 24% des enfants �g�s de 10 ans sont analphab�tes. Ceci est une mauvaise lecture du tableau ED3B (page 25) qui indique que l�analphab�tisme de la population �g�e de plus de 10 ans est de 24%. D�ailleurs, le m�me indicateur calcul� en 2002 dans l�enqu�te PAPFAM indique qu�en 2002 ce taux �tait de 26,5%. Ce qui signifie qu�entre 2002 et 2006 il y a eu une am�lioration au niveau de l�alphab�tisation des personnes �g�es de 10 ans et plus. Rappelons que cet indicateur est un indicateur utilis� par le gouvernement depuis plusieurs ann�es pour estimer la population analphab�te en Alg�rie. La mauvaise interpr�tation de ce chiffre dans l�article implique que toute interpr�tation qui s�en est bas�e est fauss�e.�

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