Je n�ai pas �crit un br�lot. Ce n�est pas une provocation. Ce n�est pas un livre qui a �t� �crit pour d�clencher un scandale. J�ai �crit un livre pour les Alg�riens. Un livre qui raconte l�incarc�ration arbitraire dont j�ai �t� victime et sur laquelle je ne me tairai jamais. Pour moi, il n�y aura jamais de silence sur l�arbitraire dont j�ai �t� victime ainsi que la presse alg�rienne et la soci�t� civile. Je ne me tairai pas non plus sur la machination politico-judiciaire qui a impliqu� sa police et sa justice aux ordres, dans mon incarc�ration.
Des conditions inhumaines que vivent les d�tenus et je m��tale aussi sur leur g�n�rosit� � mon �gard. Je profite de la r�daction de ce livre pour revenir sur la situation de l�Alg�rie entre 1999 et 2004. c�est-�-dire la p�riode o� l�on m�a reproch� mes �crits avant la suspension du Matin. Je parle de la justice et la corruption en Alg�rie. Au-del� de la d�cision de fermer le stand Inas, le r�gime cherche � dissuader toute volont� d�ind�pendance. Il veut d�courager les initiatives libres et courageuses � l�image d�Inas, �diteur aussi du dernier ouvrage de Ali Yahia Abdenour. Je d�plore le climat de terreur et de complicit� qui s�vit dans les milieux de la presse. Je refuse � qui que ce soit de m�interdire de m�exprimer. Je ne me r�soudrai jamais � m�exprimer � partir de l�exil. C�est un devoir, je me battrai jusqu�au bout pour le garder.
S. H.

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