L�Alg�rie pr�sidera pour une dur�e de deux ann�es la conf�rence euro-m�diterran�enne des conseils de l�ordre des m�decins cr��e ce jeudi. C�est ce qui ressort de la r�union tenue � l�h�tel Hilton et qui concerne l��change d�exp�riences dans le domaine m�dical.
F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Alors qu�elle concernait auparavant les conseils de l�ordre de pays europ�ens, la conf�rence s��tend ainsi d�sormais � l�autre rive de la M�diterran�e. Cette organisation compte dix-sept pays et a son si�ge permanent en Italie. Avec l�adoption ce jeudi des statuts de la conf�rence euro-m�diterran�enne des conseils nationaux de l�ordre des m�decins, les praticiens, disent viser en premier lieu l��change d�exp�riences. Il s�agit aussi, selon les intervenants, de programmes de formation continue et de coop�ration dans le domaine de la d�ontologie et de l��thique ainsi que l�organisation de conf�rences. Il s�agit aussi, selon les initiateurs, du projet de l�accessibilit� aux soins et de la prise en charge des personnes se trouvant dans une situation pr�caire. Les membres de la conf�rence ont aussi �voqu� la possibilit� de la d�fense et de la reconnaissance mutuelle des dipl�mes des m�decins. Les experts pr�ciseront que cette question concerne en premier lieu les minist�res des pays concern�s mais le conseil projette d�apporter son soutien au projet. Il s�agit aussi par cette initiative de faciliter la circulation des m�decins entre les deux rives. Par ailleurs, la conf�rence est pr�sid�e par le docteur Bekkat, pr�sident de l�ordre des m�decins entre les deux rives. La vice-pr�sidence de la conf�rence est assur�e par l�Italie et la Jordanie alors que la France assure le r�le de secr�tariat g�n�ral. Intervenant � l�issue de cette rencontre, le ministre de la Sant� Amar Tou, pr�cisera que l�Alg�rie compte 62 000 m�decins et 100 000 infirmiers. Elle dispose aussi de 240 h�pitaux, 14 CHU, 2 000 polycliniques et 5 000 salles de soins notamment pour les r�gions recul�es. Ces indicateurs, selon le ministre, sont le signe que l�Alg�rie se rapproche des pays d�velopp�s tout en mettant toutefois l�accent sur l�aspect de la d�ontologie notamment qui, selon lui, pose un probl�me de fond. �Je souhaite que l�Alg�rie tire toutefois profit de cette premi�re pr�sidence de deux ann�es de la conf�rence euro-m�diterran�enne�, a d�clar� Amar Tou. Pour sa part le ministre du Travail, de l'Emploi et de la S�curit� sociale, M. Tayeb Louh, a annonc� le lancement d'un projet de convention entre les m�decins traitants et la Cnas. Ce dernier s�appuiera sur le projet de la carte magn�tique Chiffa des assur�s sociaux et sera renforc� par un cadre juridique dans le domaine. Tayeb Louh notera en outre que la S�curit� sociale est en pleine phase d�adaptation aux changements socio�conomiques du pays. �Mais malheureusement la d�pense est plus rapide, il faut donc veiller � la p�rennit� du syst�me de s�curit� sociale�, a d�clar� le ministre. Selon ce dernier, le m�dicament repr�sente la premi�re d�pense : 3500 marques sont rembours�es � travers un taux minimum de 80%. Taux qui passe � 100% pour ceux qui b�n�ficient du syst�me du tiers payant. Le remboursement souligne aussi le ministre, repr�sente un taux de 40% de la d�pense de l�assurance maladie appelant de ce fait � l�encouragement de l�utilisation de g�n�riques.
F. Z. B.

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