R�gions Est : L'AFFAIRE DE L'EX-APC DE SKIKDA
Le verdict sera rendu demain


Le tribunal correctionnel de Azzaba a trait� l�affaire de l�ancienne APC de Skikda, dimanche 28 octobre, apr�s le report du 21 du m�me mois. Le verdict sera rendu demain.
La s�ance a �t� r�serv�e, cette fois-ci, � l�audition des t�moins, une dizaine a d�fil� � la barre. Sur demande des avocats de la d�fense, cette affaire, qui tra�ne depuis sept ans, a �t� renvoy�e � deux reprises, le 25 septembre et le 21 octobre, pour des consid�rations li�es � un meilleur traitement de l�affaire en lui accordant un volume horaire plus �tendu pour mieux cerner ses contours au travers des t�moignages jug�s utiles aux yeux du repr�sentant du minist�re public, et ce, en d�pit des r�ticences des avocats de la d�fense. Pour ce faire, ce sont des t�moignages d�entrepreneurs connus sur la sc�ne locale, qui ont eu la part du lion dans une s�rie d�auditions qui a dur� plus de 8 heures jusqu'� 16h30. Les t�moins ont tous signal� que l�attribution des march�s a �t� conforme � la r�glementation en vigueur. Pour rappel, ces derniers se sont vu confier des projets de d�veloppement local, plus particuli�rement dans le secteur du BTPH et de l�hydraulique, au niveau de quelques cit�s de la ville de Skikda. Les personnes impliqu�es dans cette affaire, au nombre de 14, membres de l�ex�cutif et de l�administration, trois subdivisionnaires de l�hydraulique, des travaux publics et du b�timent et leurs deux assistants respectifs, des techniciens du domaine, subissent depuis 7 ans un pr�judice moral intense. Leur chef d�inculpation est le d�tournement de deniers publics. Parmi eux, un employ� de l�APC et non un subdivisionnaire, comme d�j� rapport� dans notre �dition du 1er octobre, s�est vu retenir contre lui aussi le grief de trafic d�influence. Ce dernier a ni� les faits qui lui sont reproch�s par le fait qu��tant un simple fonctionnaire, contr�leur d�un projet au stade du 20-Ao�t-55, il ne pourrait user de son poste pour faire pression. Ils sont aussi, avec l�ex-vice-pr�sident charg� des travaux et de l�urbanisme, les seuls � avoir �t� d�tenus durant six mois en l�an 2000, soit l�ann�e o� la justice a �t� saisie du dossier. C�est sur la base de quatre expertises instruites par le parquet, prises comme pi�ces � conviction, que le repr�sentant du minist�re public tenterait d�accabler les impliqu�s. Pourtant, deux d�entre elles, les plus r�centes, r�futent la th�se de d�tournement retenu. On n�y mentionne que la perte de...43 millions de centimes en consommables. Les avocats de la d�fense des subdivisionnaires ont pour leur part plaid� l�innocence de leurs plaignants par le fait que ces derniers relevaient d�une institution consultative et externe � l�APC. Certes, si quelques inculp�s ont pu, contraintes financi�res obligent, se lancer dans les affaires, � travers des investissements assez importants, d�autres vivent les affres du ch�mage malgr� qu�ils aient investi le secteur du bricolage et de l�informel. �tant p�res de familles pour la plupart d�entre eux, les incidents ont �t� vivement ressentis. Le 4 novembre c�est dans quelques jours, et les accus�s comptent beaucoup sur l�impartialit� de la justice dans le but de la r�int�gration de leurs postes de travail. Sept ans apr�s.
Za�d Zoheir

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