Durant la journ�e de mercredi, le wali d�Oran s�est rendu au niveau des Andalouses pour s�enqu�rir des d�g�ts occasionn�s par les derni�res pr�cipitations.

A ce titre et au niveau de la localit� d�El Ansor, celle qui fut le plus affect�e par les intemp�ries de lundi et mardi, une commission compos�e de tous les responsables des subdivisions s�est rendue sur les lieux o� les attendait une dizaine de familles qui n�avait toujours pas pu regagner leurs habitations qui sont � ce jour encore ensevelies sous la boue. Leur relogement n�est toutefois pas envisag�, mais l�on saura que leurs dossiers seront trait�s au cas par cas. Une situation que les sinistr�s d�plorent et contestent car n�ayant pas o� aller en cette p�riode hivernale. Des sc�nes d��pouvante faisant suite aux pr�cipitations qui s�abattent sur la r�gion ouest du pays ont �t� v�cues au niveau de la plage des Andalouses qui fut envahie par les crues de la localit� d�El Ansor. Des d�g�ts importants sont visibles, une centaine de t�tes de b�tail ont p�ri emport�es par les eaux suite au d�bordement de oued Sidi Hamadi qui a emport� plusieurs exploitations agricoles et touch� dans son sillage plusieurs habitations, une vingtaine, notamment celles situ�es dans le bidonville �Plastic�. Les routes de cette r�gion de la c�te n�ont pas �t� �pargn�es. Cette m�me situation est v�cue par les 120 familles habitant dans des bidonvilles situ�s � Bendaoud 2 (Sidi El Bachir) qui n�ont pas �t� �pargn�es par les pluies diluviennes qui ont inond� leurs habitations. Des familles attendent depuis deux ans dans l�espoir de b�n�ficier d�un relogement ; leur col�re ils l�ont exprim�e en manifestant devant le si�ge de la da�ra de Bir El-Djir pour exiger une prise en charge rapide. Pour leur part, des habitants de certains quartiers populaires tels que celui d�Ederb n�en reviennent toujours pas du spectacle effrayant qui s�offre � eux. Les �gouts et les conduites d��vacuation ont explos� par la densit� d�eau rejetant par la m�me occasion toutes sortes de d�chets et surtout des dizaines de rats morts. Lors d�une r�union d��valuation des d�g�ts pr�sid�e par le wali d�Oran, les directeurs de l�ex�cutif devaient proc�der � l��laboration de fiches techniques afin de recenser les dommages, et d�gager une enveloppe financi�re. Pour leur part, les diff�rents services de la wilaya veillent au nettoyage des avaloirs des chemins de wilaya et des routes nationales ainsi que la multiplication des r�seaux de banquettes prot�geant le couvert v�g�tal. Quant aux services concern�s (Protection civile et autres communaux), ils poursuivent leurs interventions afin de d�gager les voies et surtout �viter d��ventuels effondrements qui sont malheureusement l�une des plus grandes hantises de l�heure car m�me si les averses cessent, les habitations � qui mena�aient d�j� de s�effondrer � ont bien �t� fragilis�es.
Amel B.

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