Il y avait foule hier � la librairie des Beaux-Arts � l�occasion de la vente-d�dicace du livre Les ge�les d�Alger anim�e par Mohamed Benchicou. Situ�e au 24 rue Didouche-Mourad, la petite �choppe tenue par Boussad Ouadi a �t� prise d�assaut d�s 11h.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Livres � la main, les lecteurs ont d� parfois attendre de longs moments sur les marches de l�escalier en colima�on avant de monter � la mezzanine pour rencontrer Mohamed Benchicou. La s�ance s�est d�roul�e dans une ambiance d�tendue avec juste une surveillance polici�re tr�s discr�te � l�ext�rieur. �On assiste aujourd�hui � une sacr�e le�on de courage de la part de Mohamed Benchicou et �galement des gens qui ont tenu � rencontrer l�auteur�, fera remarquer un ancien syndicaliste de l�UGTA. Courage et �motion aussi puisque l�auteur a eu l�occasion de revoir des cod�tenus. Des personnes avec qui il a partag� des moments tr�s difficiles. �C�est absolument incroyable, Mohamed n�a pas arr�t� de la journ�e. A Alger, il faudrait organiser des s�ances durant plusieurs jours. Les gens sont assoiff�s de v�rit�. Il y en a qui sont venus de l�int�rieur du pays pour assister � cette vente-d�dicace�, dira Boussad Ouadi. Selon le responsable des �ditions Inas, Mohamed Benchicou a sign� plusieurs centaines d�exemplaires des Ge�les d�Alger en une seule journ�e. �Sans compter ceux qui ont �t� vendus directement. Je pense que ce � quoi nous assistons aujourd�hui n�est qu�un d�but, car les gens n�ont pas encore lu le livre. Mohamed a expliqu� simplement et avec beaucoup d��motion les tares de la soci�t�. Esp�rons que cela durera encore longtemps et qu�il n�y aura pas d�oukase ou d�interdiction�, a soulign� l��diteur. Une v�ritable r�ussite donc qui a totalement �clips� l��pisode du Sila. Rappelons que le stand des �ditions Inas a �t� ferm� jeudi dernier par les organisateurs du Salon international du livre d�Alger au motif que Les ge�les d�Alger n��tait pas inscrit dans le cadre de cet �v�nement. Une censure d�nonc�e par l�auteur et son �diteur qui s�opposent fermement � l�argument avanc� par les organisateurs.
T. H.

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